𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟐: 𝐌𝐈𝐒𝐄́𝐑𝐈𝐂𝐎𝐑𝐃𝐄.

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Hi babies loves, ça-va? 🌹



Alors, disons que je vous parle un peu à la fin, ce chapitre il est trop important, pardon, pardon 😂 !


Je vous laisse avec la suite mes pops stars ! 🥡



Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓

























NOOR.









Quand il ferme la porte, c'est le souvenir de mon grand-frère, Nasserredine qui se dessine sous mes yeux.

Je me souviens de la façon dont son regard a changé sur moi. La déception qu'il a ressentie lorsqu'il a appris qu'un homme m'avait touché. Contre mon gré. Je me souviens de sa violence contre moi.

Mon cœur s'est mis à cogner violemment contre ma cage thoracique, la sensation d'avoir une main serrant ma gorge a augmenté ma panique.

Revoir Nafir me provoque une vague de peine... Sa présence ici me paraît irréelle... je ne l'avais pas revu pendant six mois avant qu'il ne me retrouve en France... il ne lui aura fallu que quelques jours pour détruire toute la paix que j'avais construite avec Taimim en me séparant de lui et en m'enfermant ici.

J'avale douloureusement ma salive, je ne veux pas me mettre en victime... j'ai commis l'irréparable, et je n'aurais certainement plus jamais sa confiance... j'ai tout brisé la première et je ne peux m'en prendre qu'à moi-même pour sa colère contre moi...

Il reste pendant de longues secondes droites devant cette porte, il ne me regarde pas ses yeux plissés fixent méticuleusement cette chambre comme s'il cherchait quelque chose. 

Je recule d'un pas quand il finit par en faire un. Le parquet grince sous mes pieds, la torture psychologique de son silence et son absence est insupportable. Depuis qu'il est là mes poumons se compriment car il donne cette sensation que la pièce s'est rétrécie comme s'il occupait tout l'espace.

Nafir marche vers moi, lentement, les bras dans le dos tel un sage, on aurait presque dit qu'il semble perdu dans ses pensées. Le semblant de calme qui se dégage de lui me donne la chair de poule.

Mon dos finit par cogner le mur derrière-moi je n'avais pas réalisé avoir reculé autant.

Mon souffle est haletant, mon cœur tambourine jusque dans mes tempes. Je me sens subir une telle pression que j'ai peur que ça m'étouffe.

C'est devant moi qu'il s'arrête. Par réflexe de protection, mes bras se croisent sur ma poitrine. Je lève la tête, ses yeux sont rivés droit devant lui. Il regarde à travers la fenêtre derrière moi.

Pendant plusieurs longues secondes, peut-être une minute, son corps imposant trône devant le mien. Sa respiration est lente, je vois son torse puissant se soulever d'une lenteur assassine. Je n'ose pas bouger, j'aimerais m'effacer pour qu'il ne sache pas que je suis là à sa merci juste devant lui. Il n'a rien dit, rien fait pendant des jours et des jours, pas même un pied dans cette chambre, pas un mot.

Rien. 

Je finis par sentir une telle pression que ce silence m'angoisse au point ou je me sens forcée d'essayer de briser la glace:

— Je-

— Pas un mot.

Une forme d'humiliation m'a brûlé les joues. J'ai senti un très mauvais sentiment griser toute la région de ma poitrine. Une immense tristesse s'est emparée de moi tortillant les traits de mon visage. J'ai pincé mes lèvres en relevant la tête dans l'espoir de voir quelque chose en lui. Mais rien de bon ne se dégageait de lui. Nafir ne me regarde toujours pas, il fixe encore le paysage à travers la fenêtre.

NAFIR, le magnifique.Kde žijí příběhy. Začni objevovat