《Je suis amoureuse de mon professeur 》

! CHAPITRE 34 !

On était tous assis au tour de la salle à manger , ça  faisait 1h que j'étais là et je ne m'ennuyais pas du tout. On mangeait du riz et de la feuille de manioc soigneusement préparé par ma belle maman. Quelles mains de fées ! Dis-je à haute voix..

- tu as vu ça ? Maman cuisine Trop bien.. Me dis idiatou.
- Zaïne j'espère que toi aussi tu as des mains de fées parce que hummm Omar que je vois là, il ne blague pas avec la nourriture deh , tu le vois gros et grand comme ça c'est grâce à maman, attention s'il t'épouse et qu'il maigris , on va te pointer du doigt hein. M'averti Boubacar tout en rigolant.
- hey arrête de menacer ma femme , c'est la meilleure , faut goûter un de ses plats je suis sûr que tu vas bouder la nourriture de ta femme durant un mois. Me défend Oumar.

Ils rigolèrent tous...

- ehhhhhh où est passé mon grand frère ? T'en as fait quoi zaïne ? Dit idiatou faussement choquée.
- mdrrr mais rien , on appelle ça l'amour ! Répondis-je.

La femme de Boubacar ne faisait que de rigoler , elle n'en pouvait plus la pauvre.
- cest quand le mariage alors les deux tourtereaux ? Nous interroge Boubacar.
- bientôt , bientôt. Répondit Omar tout en prenant une gorgée de jus.

Ensuite , j'ai débarrassé avec les filles et nous avons dû prendre congé d'eux Omar et moi.

On est allé chez Omar , il m'a expliqué en détail ce projet de voyage.

- on fera donc le mariage ici ? Lui demandais-je
- bien sûr, avec nos familles , nos amis !
- super alors !
- c'est quoi ton mariage de rêve ? Me demande Omar.

Je dis mine de réfléchir tout en posant ma tête sur ses genoux car on était assis dans le sofa au salon.

- Moi ? Ce que j'aimerais faire ? Et bien d'abord je voudrais une demande en mariage les plus spectaculaires. Commençais- je en faisant un geste de la main comme pour montrer quelque chose de grand. Mdrr non je rigole , enfaite bah un mariage des plus normal Omar , je veux juste être avec toi c'est tout ce qui compte pour moi tu sais.
- Et moi j'ai hâte que tu deviennes mienne , plus que hâte même. Avait-il dit avec un sourire au coin en fixant mes lèvres.

Je me suis relevée en rigolant ..

- Toi ! Pour quoi tu penses à ça maintenant là ?
- pourquoi pas ? T'es trop belle zaine. M'avait-il dit en se rapprochant de moi.
- je t'aime . Me dit- il .

Je n'ai pas pu répondre qu'il posa ses lèvres sur les miennes.
On s'embrassait lentement, quand j'ai senti cette autre partie de lui sur moi. Hummmm , attends deh mon grand , faut te recoucher. Je me disais , dans mon fort intérieur.
Je continuais quand même à l'embrasser , ça faisait longtemps qu'on s'était pas embrasser de cette manière, il passa sa main sous mon haut , et commença à me caresser le dos , je fis pareil , ça devenait chaud , il s'est donc retiré et a arrangé mon haut. J'ai rigolé...

- c'est trop tentant , j'abandonne vaut mieux deh.
Avait-il dit d'un air sérieux , après on s'est regardé on a tous les deux explosé de rire.
- bientôt.
- oui bientôt.

———

- TU TE FOUS DE MOI !?  TU T'ES TAPÉ PLEINS DE GARS ET TU N'AS PAS JUGER NÉCESSAIRE DE M'EN INFORMER !?

Kadiata était en pleure et suffoquait.

- J'ALLAIS T'ÉPOUSER ! KADI , J'ALLAIS FAIRE DE TOI MA FEMME !
- *en pleure * Mais je suis toujours la même Omar , je t'ai aimé et je t'aime toujours. Depuis que je suis avec toi je ne t'ai jamais trompé , je ne t'ai jamais manquer de respect.
- NON.. Nonnn je ne peux pas , on dira ma femme c'est une pute !! Avait dit isma tout en pleure. Je ne peux pas Kadi. Il leva la tête alors qu'il était assis dans le fauteuil , l'air désemparé , tu aurais dû me le dire , tu aurais dû.
Kadiata pleurait encore et encore...

Isma se leva , lui lança un dernier regard et ne pouvait s'empêcher de ressentir du dégoût pour elle , même s'il l'aimait comme un fou.
- Tu me dégoutes ...
Ces mots firent comme des milliers de poignard dans le dos , Kadiata avait mal et ne cessait de répéter : je suis désolée , je suis désolée , pardonne moi.

Mais isma était déjà parti, devait-il le blâmer pour son passé ? Non bien sûr mais elle a fait l'erreur de lui cacher la vérité.

Il est sorti de chez lui furieux laissant Kadiata perplexe. Il rentra dans sa voiture et commença à rouler , ne sachant pas où aller , il s'est garé au bord de la route et se mis à pleurer.

——-
- bébé, j'ai oublié je voulais me payer des céréales
- Zaine tu manges trop
- Omar je les veux stp , gare toi à la supérette !
- ok ok Madame ! Tu vas me tirer un jour
- mdrr jamais je t'aime trop
- je sais

Il a donc essayé d'aller vers la supérette lorsque je  remarque la voiture de mon frère.

- Omar , c'est la voiture d'isma ..
- hein ? Où ?
- là c'est isma, gares toi derrière cette voiture.

Il se gara et on s'est précipité vers sa voiture , on a trouvé isma qui pleurait.

- Isma , mon frère ! Dis je en tapotant sur la vitre.
Il essuya son visage avant de faire descendre la vitre.

- isma mon frère , qu'est-ce que tu as ?
- *en pleure* c'était vrai zaïne , tout était vrai ...

j'étais triste de voir mon frère comme ça.
- viens isma , descends de là !

Il descendit de la voiture et Omar l'aida à se tenir debout. Il s'adossa à nous et on est allé s'assoir sur une marche comme des sans abris.

Isma avait la tête dans les mains , il semblait toujours triste.
On était tous silencieux quand Omar décida à briser ce silence.
- frère , ne te mets pas dans cet état ! Ça fait très mal je le sais. Mais tout le monde a un passé, elle a fait une erreur de t'avoir caché cette vérité. Mais la Kadiata que je connaissais n'est pas celle que je vois maintenant. Tu es touché dans ta fierté , tu aurais aimé être le premier homme dans sa vie, comme tous les hommes d'ailleurs, c'est une fierté. Quand il a dit ça je l'ai pincé mdrr , le batard il va faire monter le seum de l'autre. Il m'a tapé le bras mdrr
- Je veux dire que si tu l'aimes , ne la laisse pas tomber par peur de ce que les gens vont dire.
- c'est vrai mon frère , c'est une fille superbe , essaye de passer au dessus de ça stp.
- je suis anéanti, nous dit finalement isma.
- Mais je l'aime. Finit-il par rajouter.
- Alors fonce ! Lui avons dit Omar et moi
- il me faut du temps , je suis trop déçu pour le moment.
- ça va de soit quand même.
- Allez debout ! On rentre ! Lui dit Omar...

On se mit alors debout pour rentrer...
- tu pourrais conduire mon frère ?
- oui t'inquiète petite sœur
- d'accord, Omar me raccompagne on s'attrape à la maison.
- pas de problème
- je t'aime mon frère !
Il me tira vers lui et me fit un gros câlin.
- tu es ma fierté zaïne je t'aime beaucoup.

Il me lâcha et fit un tchèk à Omar..

- Merci frère !
Il rentra dans sa voiture et on fit de même !

A Suivre !