Ce brouillard si vaste fait place au silence,
ma plume vacille, mon corps est en transe.
L'horloge raisonne, minuit est passé,
enfin il est l'heure de me mettre à briller.
Je ne compte plus les heures qui passent,
j'observe et contemple la mer si vaste.
Dans la nuit rayonne une étoile céleste,
rassurant mon cœur d'un destin funeste.
Les oiseaux se sont tuent.
Point de chat dans les rues.
Ma main se déchaîne au rythme du vent,
J'appréhende cependant l'arrivée du printemps.
Les mots se bousculent et perdent leurs sens,
Tel les voiles d'un bateau qui s'agitent et qui dansent.
Sans un bruit, je prie un astre qui luit.
Mon esprit me guide vers un doux son de pluie.
En une nuit je sais, et je crois que je suis.
A travers la tempête, j'ai repris ma vie.
