Un Coeur À Prendre

Chapitre 42

Clive: Chuttt !!!! , embrasse-moi s'il-te-plaît.

Moi: Si tu m'aimes vraiment, va t'en et respecte ma décision. Je ne peux pas faire comme tu veux juste pour satisfaire ton égo.

J'avais beau parler mais j'étais seule apparemment car il ne m'écoutait pas. Au contraire, il m'a soulevé et m'a emmené dans mas chambre en poursuivant ses baisers. À cet instant précis je le détestais parce qu'il agissait de manière égoïste.

Il m'a déposé sur le lit et a défait son pantalon.

Moi: Clive, arrête !

J'ai voulu me lever pour échapper à son emprise mais il m'a plaqué sur le lit et a soulevé ma robe. Sans douceur, de manière bestiale il a déchiré ma culotte et s'est enfoui en moi. Au premier coup, il a émi un grognement sourd qui laissait traduire l'état dans lequel il se trouvait.

Clive: J'aime ton sexe !!!

Dit-il en poursuivant ses mouvements de va-et-vient.

J'étais démoralisée, je l'ai laissé faire en priant qu'il finisse vite et s'en aille mais il n'avait pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin. Après cette position et voyant que je ne réagissais pas, il s'est mis à toucher mes zones sensibles pour me faire éprouver du plaisir. Ça a marché car par la suite, je me suis mise à mouiller et a gémir face à ses caresses.

Moi: Tu es un lâche !

Clive: J'accepte mais sache que c'est ce lâche qui est entrain de te donner du plaisir en ce moment.

Dit-il de manière coquine.

Juste après, il a changé de position et a poursuivi comme si de rien n'était. À chaque mouvement, je l'acceuillais en moi en me maudissant intérieurement d'être aussi faible face à lui.  Lorsqu'il a terminé quelques temps après, il s'est allongé sur le lit et la seconde qui suit le sommeil l'a saisi.

Je me suis retournée et je l'ai regardé dormir en me posant tout un tas de questions. Bien après, je suis allée me nettoyer et j'ai profité pour verrouiller ma porte avant de retourner m'allonger près de lui. J'ai essayé de maintenir une distance entre nous mais dans un état second, il s'est rapproché de moi et m'a tenu fermement dans ses bras. Mon corps s'est raidi, même en étant endormi il me maintenait sous son emprise. J'ai passé toute la nuit à réfléchir, le sommeil m'avait fuis et mes pensées envahissaient mon esprit de manière croissante en inventant des scénarios dans lesquels je me retrouvais toujours perdante au bout du compte.

Aux aurores, j'ai pu finalement trouver le sommeil mais il fut de courte durée car quelques temps après, Clive s'est réveillé et a recommencé avec ses caresses. J'ai fait semblant d'être endormi pour le décourager mais c'était peine perdue.

Clive: Je sais que tu ne dors pas !

Me dit-il au creu de l'oreille.

J'ai avalé la salive en rassemblant les efforts pour l'ignorer.

Clive: Si tu continues ainsi je vais te....

Il s'est interrompu et a fait glisser son doigt dans mon sexe ce qui m'a fait sursauter automatiquement. Voyant ma réaction, il a souri et a retiré son doigt par la suite.

Clive: Ouvre les yeux, il faut qu'on cause !

Je n'ai pas réagi.

Clive: Pourquoi es-tu autant têtue ? Tu sais bien ce dont je suis capable de faire pour arriver à mes fins mais tu aimes toujours me défier.

J'ai compris sa menace subtile et la seconde qui suit, j'ai ouvert les yeux et je me suis redressée.

Clive: Bien, c'est vraiment qu'il a fallu du temps mais c'est le résultat qui compte. Bonjour princesse !!!

Dit-il en souriant.

Je n'ai pas répondu malgré mon mutisme, il ne s'est pas découragé et a poursuivi son discours comme si de rien n'était.

Clive: Tu ne peux pas quitter ton poste sans qu'on n'ait trouvé un remplaçant et cela est bien mentionné dans le contrat. Les seules exceptions c'est en cas de maladie grave, d'hospitalisation prolongée, d'invalidité survenue au cours d'un accident. Maintenant, après avoir déposé ta demande un délai de trente jours est mis en place pour que nous soyons en mesure de trouver quelqu'un et que la personne puisse s'imprégner avant que son prédécesseur s'en aille. Erna c'est ainsi que les choses se passent, tu es fâchée je te l'accorde mais fais la part des choses. Si après ce délai tu ne changes pas d'avis, tu pourras t'en aller. Mais ce matin, je t'attends à ton poste de travail.

Je l'ai écouté attentivement et mon coeur s'est resserré.

Moi: Et si je refuse ?

Clive: Tu devras payer une pénalité qui n'est pas des moindres.

Moi: Hum.

Clive: Il est sept heures moins, tu as encore le temps de t'apprêter pour le boulot.

Dit-il en se levant et l'instant d'après, il a rassemblé ses habits et les a porté.

Je l'ai regardé faire d'un air vide, la boule dans le ventre et le coeur meurtri. Quand il a terminé, il m'a lancé un dernier regard avant de s'en aller.

Clive: Nous deux ,ça ne peut pas se terminer ainsi et tu n'as pas intérêt à voir quelqu'un d'autre !!!

Quelques instants après, il a quitté mon appartement et j'ai fondu en larmes. La douleur était intense , j'étais dégoûtée de moi-même et j'avais envie de disparaitre.
Reprendre le boulot et l'affronter à nouveau comme si de rien n'était....

Moi: Aurais-je la force d'y parvenir ?

Je me sentais vraiment mal mais j'ai dû prendre sur moi une fois de plus, c'est ainsi qu'une heure de temps plutard j'étais à nouveau dans cette entreprise qui avait changé ma vie. J'aurais aimé que le positif domine hélas....

Après mon arrivée, je suis allée voir mon superviseur dans son bureau. Quand il m'a vu, il n'a pas du tout été surpris et m'a accueilli chaleureusement.

Mr Kakè : Je suis très content de vous revoir Mademoiselle Ngangue, j'ose croire que vous avez mûrement réfléchi et vous êtres prêtes à agir comme il se doit.

Moi: Merci Monsieur, c'est très gentil de votre part mais je suis revenue le temps que vous puissiez trouver mon remplaçant.

Mr Kakè : Hum, je vois ! De toutes les façons , bon retour parmis nous.

Moi: Merci !

Après ce bref échange, j'ai rejoint mon poste de travail en me faisant toute petite. Je ne voulais plus être l'objet des regards et commérages, et je me suis faite la promesse de ne plus laisser d'accès dans ma vie aux personnes qui pourraient me blesser.