Chapitre 34

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عَلَيْكُمُ السَّلَامُ وَرَحْمَةُ الله وَبَرَكاتُهُ
Bismilah

Mais alors que j'allais appuyer sur l'accélérateur la portière côté passager s'ouvre brutalement et laisse apparaître Sofiane l'arme pointée sur moi, qui s'assoit vite et me crie :

Sofiane : DÉMARRE DÉMARRE !

J'appuie sur l'accélérateur et quitte ce garage, cette résidence, j'allais dire que je quittais cette vie mais avec Sofiane à mes côtés c'est un peu mort...

Il y a toujours un imprévu dans mes plans.

Et c'est démoralisant, ma haine grandit, et il n'y a pas de retour en arrière.

Pour faire disparaître cette haine faudrais que je la sorte de moi, mais elle me fait vivre depuis maintenant beaucoup trop longtemps, me l'enlever serait m'enlever l'âme.

Je roule donc à fond, ne sachant pas où aller.

Sofiane lui avait rangé son arme, enfaite il me pointait pas je pense, je regarde dans le rétro et voit que nous ne sommes pas suivis.

Mais dans ma tête tout s'éclaircit, quand l'individu avait tiré mais pas dans ma direction c'était pour Sofiane, je comprends mieux.

Sofiane tapait une adresse sur le GPS de la voiture sans me parler pendant ce temps là.

J'ai compris que je devais suivre le chemin de la destination sans faire d'histoire.

Mais on en avait pour 2heures de routes, autant me tirer une balle en pleine tête.

Il faisait toujours nuit quand j'y pense, je regarde l'heure sur le tableau de bord et voit qu'on a dépassé les 4heures...

Ça avait commencé à 2h21 je m'en rappelle.

Je jette un œil vite fait à mon copilote, qui au passage ne me sert à rien, appart me mettre des bâtons dans les roues et voit qu'il a du sang sur le visage.

Et ses vêtements sont également tachés...

On ne l'a pas raté.

Lui qui sait bien se battre...
Mdr

Je me concentre sur la route et au moment où le GPS nous indique de prendre le péage je change de direction, je prends la nationale .

Sofiane : tu fais quoi là ?

Moi : je brouille les pistes.

Et oui la voiture est équipée du pass pour l'autoroute, vous savez dans la ligne où vous passez direct.
Sauf que ça va s'enregistrer que nous sommes passés par là, et si nos « ennemies » sont des pros de l'informatique on est foutu.

Je n'ai même pas eu le temps de voir s'ils avaient mis un traceur sur le véhicule.

On va dire qu'on était pressés.

Sofiane : t'es qui au juste ?

Moi : je pensais que tu me reconnaîtrais.

Perdue dans cette dunyaWhere stories live. Discover now