Perdue dans cette dunya

Chapitre 36

عَلَيْكُمُ السَّلَامُ وَرَحْمَةُ الله وَبَرَكاتُهُ
Bismilah

Point de vue d'Hassan

Moi*rire nerveux*: Comment ça ?

Mourad*stressé*: elle est nul part chef.

Moi: vous êtes en train de me dire que ça fait 3 mois qu'on a perdu sa trace ?

Mourad: ...

Moi: 3 mois que tu échoue ?

Mourad: ...

Moi*soulé*: tu n'as pas au moins une piste ? Une hypothèse ?

Mourad: elle doit être cachée, elle a été formée donc ça ne doit pas être très dur, mais la vie civilisée est une piste sans issue, elle pourrait pas.

Moi*ennuyé*: je le sais déjà ça orggg

Mourad: on va élargir le périmètre alors, je vais prévenir l'équipe.

Moi*crachant de la fumée de cigarette*: tu vas rien prévenir du tout, Mourad.

Mourad: ...

Moi*en remettant mon join en bouche*: à cette heure-ci elle doit être à l'autre bout du monde.

Mourad: on peut contacter nos agents internationaux chef.

Moi*en m'affalant davantage sur mon fauteuil*: que t'es lassant.

Lui Mourad se tenait debout, derrière mon bureau, ça se voyait qu'il stressait, et il a bien raison.

3 mois qu'on a perdu sa trace, 3 mois introuvable, 3 mois que mon business perd en vitesse.

Salima...

Toi qui m'étais tant fidèle, moi qui t'es recueillis, tu m'as trahis, je l'avais compris lors de ton appel venant de cette maison abandonnée...

Tu fait parti des leurs, mais depuis quand ?

J'avais finis mon join, et j'étais toujours aussi énervé, alors je jette ma cigarette, et regarde Mourad avec un regard noir, saisi mon calibre dans ma poche, charge l'arme, la pointe et tir sans aucun scrupule.

Il ne m'est d'aucune utilité.

Le bruit d'une arme, c'est ce qui m'apaise dans ce monde, pas des paroles, pas des musiques, mais des coups de feu.

La porte s'ouvre d'un coup sur Youcef, qui rentre précipitamment et me dit :

Youcef*essoufflé*: ça va ?

Moi: très bien même.

Youcef*en regardant le cadavre*: il s'est passé quoi ?

Moi: il ne m'est d'aucune utilité.

Youcef: il a fait quoi ?