Créatrice de chaîne

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Parti I

Twenty years ~ Placebo





- Que ce que tu fais encore là ? Tu peux partir tu sais ?

Je sert les dents face a sa remarque. Un instants, je crue que ma mâchoire se briser.

- Sept minute.

Elle fronce les sourcils, m'intiment d'être plus précis.

- Sept putain de minute. C'est ce qu'il m'a fallut avant de crever. Sept minute ou la seul personne que j'ai vue c'est toi.

- Ce que tu dis ne peut pas être vrais. Je ne suis pas une personne donc...

Mon sang boue dans mes veines. Mes ongles s'ancre tellement dans ma chère, qu'un filet de sang coule le long de mes points.

- On s'en contre fous que tu sois une personne ou non ! Je suis censé te détester, te haïr ! Tu ma voler ma vie ! Et dans les sept derniers putain minute de me vie, ces sept derniers minute ou notre cerveaux nous montre les moment les plus heureux de notre existence, je n'ai vue que toi.

- Ho... C'est triste pour toi. Tu peux partir maintenant.

Mon coeur bat a tous rompre. Il tambourine dans ma poitrine, martèle mes cotes, faisant résonner toutes les cellules de mon corps.

- Mais tu comprend pas que je ne peux pas !

- Mais bien sur que si, arrête de pleurnicher, j'ai briser tes chaines.

- Elles sont toujours là, invisible, me lacèrent les poignets. Tu...Tu a tellement dépourvue ma vie de sens, que le seul que je lui est trouver, c'est toi, même dans la mort. Je suis a ta merci... même sans tes chaînes...

Elle éclate de rire. Ce dernier vibre dans le vide qui nous entoure, avant de se propagé dans mon corps, jusqu'au plus profond de mon âme.

- C'est la meilleur celle là ! Déclare-t-elle, en essuyant une larme dans le coin de son oeil. De toutes les âmes que j'ai prise, jamais je n'aurais penser que tu serais celle qui resterais même au-delà de la vie.

Elle calme son euphorie, laissent le silence reprendre contenance. Ses yeux prirent une teinte noir. La même teinte qu'ils avaient le jour ou elle ma prie. Dans le blanc ambiant qui nous entoure, ses iris son aussi lumineuses qu'un soleil. D'une voix si lourde de puissance, elle reprit.

- Donc si je comprend bien, je peux te garder ?

Je hoche la tête a contre coeur. Ça me fait tellement mal de l'admettre, que j'ai l'impression que ma peaux s'arrache de ma chère, voulant fuir ce qui va suivre.



*

- Fous le cadavre ici.

- Tu est sur ?

- Mais oui, fais ce que je te dis.

Il laisse tombé le macabée au sol. Si il n'était pas mort, j'aurais de la peine pour lui. La chut a du être brutale. Mais sans faire plus de cérémonie, je me dirige vers la cuisine. Je prend un jus de fruit dans la frigo, quand la voix de Ted m'interromps dans mon parcours.

- Je réfléchissais la dernière fois, et je me disais que c'était pas la meilleur idée qu'on est eu de laisser les corps dans l'appart jusqu'a la livraison.

- Je sais bien, mais tu veux qu'on en fasse quoi ? Les clients accepte pas la livraison de nuit.

- Et pourquoi on les enterres pas, et on donne la tête comme preuve ?

- C'est pas notre job ça. Nous, on cherche, on trouve, on tue. Après c'est a eux de se demerder.

Je plante la paille dans ma brique de jus de raisin, avant de sortir sur le balcon. Je ne me lasserais jamais de cette vue.

La lune en face de moi, me donnant, l'étrange, impression que je suis important, alors que je parais minuscule a coté d'elle. Les étoiles parsèment le ciel, telle des éclats de verre, et surplombe la ville. Elles mettent en valeurs les immenses building, entièrement éclairé qui dominent le reste du monde.

Je suis obnubiler par se spectacle, quand j'entend un bruit sourd a l'intérieur de l'appart. Dans un sursaut je me retourne. A travers la grande bai-vitré je vois Ted flotté telle une poupée désarticuler dans le vide. Au moment même ou mes yeux se posent sur lui, les lumière se mettent a clignoté.

Les battement de mon coeur s'accélèrent, déversant de l'adrénaline dans mon corps, quand je me met a courir vers mon collaborateur. Arriver devant lui je suis tétaniser. Son corps est en lévitation, ses yeux blanc, une mousse coule de sa bouche. Ses veines ressortent tous a coup sous sa peaux, avant d'explosé.

Un filet de sans se projette sur moi, me faisant reculer. En une fraction de seconde le sol est recouvert de sang. J'assiste a ce spectacle impuissant. Mon corps tout entier est paralysé. Je n'arrive même pas a fermer les yeux pour m'épargner de cette atrocité.

Sans crier gare, son cadavre tombe au sol, m'aspergent de sang. Mon estomac se retourne. Une odeur de metal parvient a mes narines, pour se loger dans ma bouche, accompagné d'un gout de bile. Je tente de déglutir, en vain.

Je blêmi, avant de vomir. Mon corps moite se met a tremblais. Mon cerveau me dit de fuir, mais il n'arrive pas a exécuter l'ordre. Mon corps s'évanouit quand je sens un souffle chaud percuter ma nuque. Mon corps s'évanouit, mais pas mon esprit. Non, lui, il reste bien conscient.

Et il voit. Il voit la bête féroce qui sévit devant lui. Il voit les iris d'un noir profond, semblable a deux obsidienne, le fixé, le transpercé comme le ferait une lame. Un serpent de la taille d'un building se dresse devant moi. En un sifflement il laisse apparaître sa langue fourchue, d'un rose éclatant, qui contraste avec ses écaille verte, sombre, presque noir.

- Tu m'excusera pour ton amie chasseur de prime, il ne m'était d'aucune utilité.

Sa voix cristalline fais vrillé mes tympans. Ils éclatent. Un filet de sang coule de mes oreilles. Ses mots résonnent dans ma tête, la martèlent comme le ferait un marteaux. Je me sens divagué, partir. Mais quelque chose me retiens, m'empêche de partir.

- Je me nome Sonos, divinité des âmes.

Le serpent géant, se mut en une forme féminine. Ma vue trouble, je n'aperçoit que sa silhouette. Elle avance vers moi, ses pas résonants dans le vide ambiant. Elle se met a ma auteur, avant de relever mon menton, pour planter ses yeux dans les miens.

Je ne voix pas son visage, ce n'est qu'une ombre. Et pourtant ses iris brille telle des pierre précieuse, elles m'éblouissent.

Avant que je ne perde complètement conscience, un froid glacial me traverse le corps. J'arrive a poser un dernier regard sur mes poignet, qui son désormais orné de chaines.

- Tu va mettre très utile chasseur de prime.

L'histoire des corbeaux Where stories live. Discover now