Chapitre 10

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Je me réveillai lentement, mes yeux s'ouvrant progressivement à la lumière tamisée de la pièce. Je clignai plusieurs fois des yeux, essayant de me rendre compte de l'endroit où je me trouvais. Mon corps était encore blotti contre Timothée, et je pouvais sentir la chaleur de sa peau contre la mienne. J'étais encore enveloppée dans cette étreinte réconfortante, et pour un instant, j'eus l'impression d'être dans un rêve paisible, loin des tourments de la veille.

Timothée, lui, semblait déjà réveillé. Il était assis, légèrement penché en avant, un livre entre les mains, les pages qu'il tournait tranquillement. Son visage, concentré, était éclairé par la lumière douce du matin qui filtrait à travers les rideaux. Il ne semblait pas gêné que je sois là, dans ses bras, mais moi, je me sentais soudainement embarrassée de me réveiller ainsi.

Je bougeai légèrement, essayant de m'éloigner un peu, mais en m'étirant, je renversai légèrement une couverture. Cela fit un bruit discret, mais suffisant pour qu'il tourne la tête vers moi. Lorsqu'il me remarqua, un léger sourire apparut sur son visage.

— Ah, tu es réveillée, dit-il avec un sourire en coin. Tu sembles bien dormir.

J'eus un petit rire gêné, mes joues se colorant instantanément. Je me redressai un peu, cherchant mes mots.

— Désolée... je... je n'avais pas prévu de m'endormir comme ça, dans tes bras, répondis-je en essayant de détendre l'atmosphère. C'est un peu embarrassant.

Timothée haussait un sourcil, amusé. Il laissa échapper un petit rire.

— Oh, non, ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave. D'ailleurs, tu as l'air de trouver mon bras confortable, je crois que je vais t'offrir un fauteuil confortable pour ton anniversaire !

Je le regardai, ahurie, avant d'éclater de rire. Sa remarque détendit immédiatement l'atmosphère, et je me sentis un peu moins gênée.

— Vraiment ? Un fauteuil ? Tu veux dire que je dois m'entraîner à m'endormir sans m'accrocher à toi ? plaisantai-je, mon sourire grandissant.

Il leva les mains en signe de paix, son regard brillant de malice.

— Non, non, je plaisantais. Tu fais ce que tu veux. Je suis juste content que tu te sente mieux.

Je souriais, un peu moins embarrassée, mais toujours légèrement rouge.

— Bon, il est temps que je me prépare, non ? Je vais aller prendre une douche, répondis-je en me levant avec un soupir.

Je me dirigeai vers la salle de bain, mes mouvements encore un peu lents, la fatigue de la veille toujours présente, mais moins lourde. Une fois à l'intérieur, je pris une douche chaude, appréciant chaque goutte d'eau qui me massait la peau, éliminant la sensation de lourdeur qui pesait encore sur mes muscles. L'eau chaude me détendait totalement, m'apaisant.

Je me savonnai soigneusement, prenant le temps de profiter de ce moment de calme. La douche m'offrait un instant de tranquillité, loin des pensées qui s'agitaient encore dans mon esprit. Le bruit de l'eau qui coule était comme un cocon apaisant.

Lorsque je sortis de la douche, je me séchai doucement, me sentant nettement plus réveillée et prête à commencer la journée. Je pris un moment pour choisir mes vêtements, optant pour un jean confortable et un haut en coton léger, simple mais agréable. Après avoir enfilé mes vêtements, je m'admirai brièvement dans le miroir. Ce n'était pas grand-chose, mais je me sentais bien dans ma peau, comme si j'avais retrouvé des couleurs.

Je sortis de la salle de bain, mes cheveux encore un peu humides mais attachés en une simple queue-de-cheval, et me dirigeai vers la cuisine, où l'odeur du café flottait dans l'air. Timothée était déjà là, en train de préparer quelque chose. Il tourna la tête lorsqu'il m'entendit entrer.

Le Bonheur viendra ToujoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant