Le dernier souffle de Mosaki

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Il était tard, Silva commençait à s'inquiéter pour Mosaki. Sa petite soeur avait certe douze ans, mais elle rentrait toujours à l'heure. Il repensa alors que, depuis qu'elle s'était fait et implanter ses deux ailes en fers, elle était moins disponible.

Il regarda la pluie marteler les carreaux. Il vit plusieurs éclairs passer. La vieille horloge sonna minuit dans un vacarme assourdissant. Silva se concentra dans l'espoir d'apercevoir un pâle reflet des éclairs sur les ailes de Mosaki. Il se détourna de la vitre et songea à sa soeur.

Elle passait ses journées à s'entraîner et à confectionner des machines. Zeno passa et lui demanda.

" Elle n'est pas revenu ? demanda Zeno

- Toujours pas, dit Silva, ça commence à m'inquiéter. Mosaki n'a que douze ans.

- Mais toi tu en as 14, répondit Zeno agacé, alors arrête de te faire du souci pour elle et fais lui confiance. On n'a très bien entraîner ta soeur pour l'art de l'assassinat. Je ne vois ce qu'il pourrait arriver."

Mosaki entra dans le hall, les vêtements tâché de sang et ses cheveux, habituellement blancs comme la neige, était rougeâtre et couvert de boue. Mais un autre détail fit l'agitation des deux hommes présents. La présence d'un couteau, coincé dans le coeur de la jeune fille. Elle marcha vers son frère. titubant, elle laissait traîner son pied gauche. A mi-chemin elle s'effondra sur le plancher. Elle toussait du sang. Chaque seconde, elle luttait pour respirer et marcher encore. Ses deux grandes ailes étaient cabossées et cassées. Silva retourna Mosaki.

" Tu es plus forte que la mort, dit Silva au bord des larmes, tu peux le faire !

- Désolé grand frère, Mosaki en reprenant durement son souffle, mais je dois faire se voyage seule. Adieu grand frère, adieu père, je vous attendrai. Je ... vous ... atten ... drai."

Mosaki perdit connaissance. Sa mère lui mit un pyjama et retira le couteau. Elle recousut plaie. Zeno mit sa fille dans un lit et la laissa dormir. Le lendemain, Silva alla vers la chambre de Mosaki. Il avait pris le livre " Le Petit Prince ", le livre préféré de sa petite soeur. Il espérait qu'elle était réveillée. Mais lorsqu'il arriva dans le couloir qui mène à sa chambre, son père, sa mère et son grand-père stagnait devant la porte. Ils étaient tristes. Silva s'avança vers la chambre de Mosaki. Il se fit intercepter par Maha.

<< Où tu vas comme ça ?

- Voir ma soeur, pour lui remonter le moral avec son livre préféré !

- Euh, dit Zeno mal à l'aise, pour tout te dire. Mosaki est partie

- Elle part déjà s'entraîner ?! C'est pas prudent.

- Pas partie dans ce sens là je le crains, reprit Zeno, Mosaki nous a quitté peu après avoir perdu connaissance. >>

Silva laissa tomber son livre à la page où le petit prince est mordu par le serpent. Il se précipita dans la chambre de sa soeur et commença à lui parler dans l'espoir que ce disait son père était faux. Mais au bout de trois minutes qui semblait pour lui une éternité, il se rendit compte que c'était vrai. Il sortit de la chambre calmement, ramassa le livre et partit dans sa chambre. Il se rappela alors de tous ses souvenirs, tantôt joyeux, tantôt triste. Il se rappela alors du Nen de Mosaki. La glace ... un jour elle avait transformer le salon en patinoire. Leurs parents les ont punis mais que-ce qui c'était bien amusés ! Silva commença à avoir quelque chose qui le grattait près de l'oeil. Il essaya de la chasser en vain. Cette chose glissa sur sa joue. Silva comprit alors qu'il pleurait. Malgré tout ses effort pour arrêter, il n'y arrivait pas. Les jours suivants, Zeno a fait construire un tombeau pour la défunte. La statue qui surplombait le tombeau été Mosaki, le bras droit levé vers le ciel. A la fin de l'enterrement, Silva grimpa sur la statue et mit une rose blanche dans la main statufié. Il se souviendra à jamais de ce 12 octobre 1985.

Mosaki ou le fantôme Zoldyck [ Terminer ]Where stories live. Discover now