Nuits étoilées

Prologue

{ Alors
Haut les cœurs, haut les cœurs
On peut encore se parler, se toucher, se voir
Haut les cœurs
Haut les cœurs
Haut les cœurs
Il faut se dire des belles choses, qu'on gardera pour plus tard
Haut les cœurs, haut les cœurs , on peut encore se parler, se toucher, se voir,
Haut les cœurs
Haut les cœurs
Haut les cœurs
Approche-toi de moi, sers-moi fort, avant qu'on se sépare, avant qu'on se sépare. }

Je crois qu'on aiment les choses qui nous détruisent le plus et non celles qui nous font le plus de bien. Les Hommes sont complexent et irrationnels et je n'arrive  pas à les comprendre, j'écris ces quelques mots dans mon journal intime. Je pleure depuis des heures, j'ai perdu le goût de la vie et je n'arrive plus à me battre contre cette maladie. Comment vais-je faire sans elle ? Vais-je briller ou sombrer ? Vais-je m'en sortir ou bien m'écrouler ?

J'avais pris ma décision. J'allais partir avant que la maladie ne m'emporte elle même. Je prit donc une feuille et prit
soin de rédiger mes adieux.

{ Chère maman,

Excuse- moi d'abandonner le combat aussi vite mais je n'est plus la force de me battre. Je ne suis pas aussi forte que toi ma chère maman. Tu vas terriblement me manquer. Bat-toi, ne lâche rien, il faut que tu vives. Je t'aime et je t'aimerai toujours. Prends soin de toi. Je veillerai sur toi à chaque instant, à chaque minute qui s'écoule, fait moi confiance je serais là tout près de toi. À très bientôt, je t'aime. }

Je m'en voulais de laisser ma mère seule face à la vie, mais les choses étaient devenues si compliquées et je n'arrivais plus à faire face. Elle avait surmontée tellement de choses et d'avoir une fille malade ne l'aidé en rien. Je pris donc un rasoir, puis le démonta pour en sortir les lames. J'en pris une et je commence doucement par me couper le poignet.  Alors mes coups de lame devinrent de plus en plus violent. Une marre de sang était maintenant visible sur le parquet de ma chambre. Je me laisse tomber par terre. Je vis une lumière blanche quelque minutes plus tard et puis plus rien. C'était le néant.