Jeanne

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À la fin du cours d'allemand, je me suis dirigée vers les toilettes du troisième étage.

J'ai remarqué que personne n'y était et ai alors décidé de passer tranquillement un coup de fil.
Alors que je pianotais le numéro d'une amie sur mon clavier, j'ai entendu un bruit.

Ce dernier m'a surprise mais ai fini par me rendre compte que je n'étais pas seule, que quelqu'un était dans une des cabines.

D'après mon avis, une fille s'était certainement enfermée dans les toilettes et pleurait à chaudes larmes.
J'ai calmement frappé à la porte et j'ai distingué une petite voix, mal assurée, me dire que c'était occupé.

J'ai immédiatement reconnu le doux timbre de voix de Jeanne. Pas de Jeanne, la joyeuse mais de Jeanne de ces derniers jours. Jeanne, la déprimée.

    -Jeanne, ouvre, c'est Inaya, ai-je doucement prononcé.

Le verrou a été tourné directement et j'ai réussi à ouvrir la porte.
J'ai alors remarqué que ladite Jeanne était à genoux devant la cuvette des toilettes, l'estomac au bord des lèvres.