Une attirance charnelle

Chapitre 5 : Sans toi

Nous sommes lundi matin. J'ai très mal dormi cette nuit. Mon Dieu. Sport durant deux heures ce matin.

Après cette séance de Rugby je me sens mieux, du moins, je n'ai plus assez d'énergie pour pouvoir penser à quoi que ce soit. Mes copines en cours ne connaissent pas mon histoire, mais elles me remontent toujours le moral. Je ne sais pas comment elles font pour avoir la pêche tout le temps, rire, et même pleurer de rire. Seulement, même avec toute cette bonne humeur autour de moi, je n'arrête pas de penser à toi. Je ne pensais pas que ce serait aussi dur de me détacher de toi, parce qu'habituellement c'est plus simple.

Le soir, en rentrant, j'ai effectué ma routine du soir, comme d'habitude. Dans mon lit, j'ai relu tous nos messages... Jusqu'à une heure du matin. Oui, pathétique. J'ai rarement fais ça, je ne comprenais vraiment pas ce qui se passait dans ma tête, et surtout ce que je t'avais fais pour que tu sois encore la, au cur de mes pensées. Je me disais que seul le temps pourrait réparer les choses.

Le lendemain, réveil à 7h. Je n'aime pas le mardi, je déteste le mardi. Anglais toute la matinée. Encore une fois, les cours me changent les idées mais pas tant que ça. Malgré le fait que je sois dans une classe où j'ai pas mal de potes drôles, le problème est toujours présent. Toi.

La semaine passa. Très doucement, et j'avais peur. Peur d'être samedi soir, peur d'arriver au travail le dimanche, et surtout peur de me sentir encore plus mal quand je t'aurais devant les yeux. J'ai appréhender des heures entières et des jours. Jusqu'au jour J.

Lorsque je l'ai aperçu, mon cur s'est emballé. Je me suis dis qu'il ne fallait surtout pas que je lui montre une certaine importance durant la matinée, ce n'était pas envisageable à mes yeux. Seulement, je ne contrôlais pas vraiment mes yeux ce jour-là. J'avais l'impression que tu étais encore plus beau, plus grand, plus fort, vu que je ne t'avais plus. Et puis, tu étais si indifférent envers moi. Je m'en suis voulu, beaucoup. Je me suis dis que c'était normal, que tu avais du passer à autre chose telle une personne normale mais que c'était seulement mes pensées le problème.

Lorsque je suis rentrée chez moi en milieu d'après-midi, j'ai reçu un message de sa part. Dans ma tête je me suis simplement dis "non". Je n'avais pas envie de replonger, parce que je ne savais pas à quel point la douleur pouvait être intense. J'ai tout de même répondu, mais de manière un peu... Agressive, pour réussir à le dégoûter d'une façon ou d'une autre de moi. Malgré mes efforts peu sincères, il restait la, à vouloir me parler et même me revoir. Il me disait qu'il ne m'en voulait pas. Puis, devant un garçon aussi gentil... Je ne pouvais pas résister à ça.

C'était repartis.