Chapitre 40 (1/2)

752 60 10
                                    

Partie non corrigée


Partie 1 :


La frêle boule de feu provenant de ma main frôle la tête de Grant au lieu de l'atteindre en plein fouet, car ce dernier se jette sur la droite pour l'éviter. La maison tremble sous l'impacte de l'engin sur le mur qui s'embrasse immédiatement.

- Petite idiote, s'exclame ma victime en se relevant, crois-tu vraiment que je suis assez bête pour ne pas avoir prévu ta stupide rébellion ?

Les flammes qui ondulent sur le mur ne semblent pas le déranger plus que ça.

Les gardes qui entouraient Aidan se relèvent difficilement à cause de l'impact de la boule qui résonne encore dans leurs oreilles. Aidan profite de leur inattention pour se rapprocher de moi. Il est maintenant à quelque mètres. Je vois à son regard qu'il est motivé à se battre pour qu'on s'en sorte, ensemble.

Mais Grant vient compromettre mes plans en demandant à des autres gardes postés devant les portes du salon d'amener les autres prisonniers.

Je les vois arrivé, les mains liées entre elles par des cordes en lin. La tête basse, le teint pâle. Ils n'ont pas l'air en forme. Comment sont-ils arrivés là ?! Iko, emprisonné dans un laisse qui ne lui laisse pas le loisir de respirer, suit à la trace de mes amis. Quant il me voit, une jappement étouffé lui échappe. La gardien qui le retient le tire en arrière pour le faire taire. quel sauvage.

Je m'élance vers eux mais je suis stoppée par le regard menaçant d'un des gardes qui me défend d'approcher.

- Qu'est-ce qu'ils font là, je m'exclame en me tournant vers notre tortionnaires.

Je sens mon corps chanceler. Le manque de nourriture, la soif et surtout l'utilisation de mes pouvoirs vont avoir raison de moi si je ne fais pas quelque chose.

Stanley et Walter n'ont pas l'air très mal en point, en comparaison avec Romain et Lola. Un regard vers ce dernier me confirme qu'il ne pourra pas se téléporter. Il a l'air bien trop fatigué pour faire quoi que se soit d'ailleurs. Nos chances de nous échapper s'amenuisent.

- C'est une sorte de garantie - il se déplace sournoisement jusqu'à mes amis et vient toucher la joue de Stanley qui le repousse d'un coup de tête - ainsi je suis sûr que tu ferras ce que je te demande.

Je serre les poings, la haine pointe le bout de son nez.

- J'aurai préféré trouver tes chers parents, mais apparemment tu as pris soins de les éloigner de toi. Sage décision je dois le reconnaître... dommage que tu n'es pas fait de même pour eux, continue-t-il en les désignant du bout de son sale doigt.

Ils les ont surpris lorsqu'ils sont sortis de l'hôtel juste après notre fuite. Cela faisait quelques temps qu'ils nous suivent à la trace, me raconte Walter. Ils attendaient juste le bon moment pour agir. Le départ des deux membres les plus puissants - Aidan et moi - avait été pour eux une bonne opportunité qu'ils avaient saisie à pleine main. Personne n'avait eu le temps d'agir, tout c'était déroulé tellement vite. En même pas une minute, ils étaient tous enfermés dans un fourgon fermé à double tour.

- Maintenant que tu sais que tu ne peux rien me refuser, passons au plus important : la guerre.

Il faut que je gagne du temps pour trouver une solution qui puisse nous sortir de ce merdier.

Je lui dis que s'il veut que je fasse sa stupide guerre je ne sais trop où, il va falloir que je reste en vie. Et que pour ça, manger c'est pas trop mal.

I RememberWhere stories live. Discover now