Cœur de glace ( Tom Jedusor )

Chapitre 11

Ma... tête... Hein ???! Qu'est ce que.... Pourquoi je suis à l'infirmerie ? Et depuis combien de temps d'ailleurs ?! 

" Miss Serdaigle ! Vous êtes enfin réveillez ! Voilà un maintenant deux semaines que vous êtes inconsciente ! 

- Deux semaines ?! Inconsciente ?! Mais que s'est-il passé ?

- C'est monsieur Jedusor qui vous a porté jusqu'ici. Vous avez fait un malaise, du à un fort choc emotionel je pense miss. Mais bizarrement, le lendemain vous étiez plongée dans un coma profond... Je n'en sais pas plus... Tenez, c'est une potion pour les maux de tête. Je vais prévenir le directeur et le professeur Dumbledore ! 

- Attendez ! Vous dites que c'est Tom qui m'as amené ?! 

-Oui miss, il semblait même inquiet... Vous savez, il est venu vous voir dès qu'il le pouvait. Tout comme votre père, Miss Stanley, miss Perez, et monsieur Cooper. 

-Bien, merci madame

Celle-ci me répondit d'un bref hochement de tête et partit chercher les deux sorciers. C'est donc la voix de Tom, de mon père et de mes compagnons Serdaigles que j'entendais. Etrange, vraiment étrange... Je ne me souvient pas de ce qu'ils ont pu me dire, je me rappelle uniquement d'avoir entendu leurs voix. Alors comme ca le grand Tom Jedusor est souvent venu me voir... Après tous je suis sa... cousine. Mais oui ! Voila pourquoi j'ai fait un malaise ! J'étais sous le choc ! Par contre je ne comprends pas, je n'aurais pas du tomber dans le coma. Je n'ai pas reçu de blessures physique, ou en tous cas rien d'assez violent pour sombrer dans l'inconscience. Bref, je demanderai à Tom se qu'il s'est exactement passé.

"Jane ! C'est un plaisir de vous revoir remise sur pieds !

- Vous avez raison Albus, nous sommes soulagés de vous voir en bonne santé ! 

- Merci messieurs.

- Allons faites vite, cette demoiselle à besoin de repos !

- Je pense avoir assez dormi pour le moment, lui répondis-je d'un ton cassant

-Allons miss, nous ne voulons que votre bien ! Reposez vous, nous allons prévenir votre père ainsi que le reste du château de votre réveil. Si vous n'y voyez aucun inconvénients bien sûr... 

-Non monsieur, il n'y a aucun problème. Je voulais vous demander, quel jour sommes nous ?

- Le 15 novembre miss... Nous devons parler, mais vous ne devez pas être en forme après cela. Pouvez vous nous rejoindre ce soir dans mon bureau ?

-Bien sûr monsieur le directeur.

- Nous vous laissons miss, à ce soir. Clarisse, pourriez vous refuser toutes demandes de visite... 

- Oui monsieur, après tout ce qu'il s'est passé... 

-Je vous demande pardon ?

- Au revoir miss !

Pfff, ils sont partis. Vu la tête de l'infirmière quand elle l'a dit, ca doit être sérieux... Je supporte plus Dumbledore par contre, il refuse que mes proches viennent me voir, évite ma question en partant, et ce soir il va me faire son interrogatoire avec grand plaisir. Je me doute bien qu'il se pose des questions sur ma relation avec Tom. Ce vieux manipulateur parano se méfie de lui depuis sa première année apparement. Et disons que le Serpentard est plutôt solitaire, ou ne parle qu'aux Serpentard, donc le fait qu'il traine souvent avec une Serdaigle doit lui paraître suspect. De toute façon, je n'ai rien à cacher. Quoi que... Je ne pense pas que Tom apprécie que j'hurle dans la grande salle "Hey cousin !". Personne n'a besoin de savoir, et puis bon, moi même je n'en reviens toujours pas. J'écrirai une lettre à mon père, histoire de lui demander quelques explications. Il sait que je suis fourchelangue, mais il est possible que ma mère ne lui ai jamais rien dit. Par contre je suis sûre qu'il est au courant que j'ai, ou plutôt j'avais de la famille de côté de ma mère. J'avais donc une tante, Mélope, non, euh... Ah oui, Mérope Gaunt ! Salazar à donc deux héritiers, Tom Jedusor et Jane Serdaigle. Mon caractère vient donc d'un illustre sorcier... D'ailleurs je pense que Tom a bien avancé ses recherches sur la Chambre des Secrets d'ailleurs. Cette légende est fascinante, et si les licornes ou encore les sirènes existent, pourquoi pas cette pièce. Je sors de mes pensées, et m'aperçoit qu'il n y a pas d'autre élève dans l'infirmerie. Madame Allya s'est peut être éclipsée, mais je ne compte pas resté enfermée là d'ici ce soir ! 

Bon, elle est partit, c'est bon, y a personne... Je me lève et me dirige jusqu'à la tour ouest du château en espérant ne pas croisé un élève ou encore un prof. J'arrive au dortoir et je résous facilement l'énigme malgré mon mal de tête toujours présent. Les filles sont absentes, elles doivent être en cours. N'ayant rien à faire, je sors un parchemin et commence à rédiger ma lettre :

"Cher père, ..."  

                                                          -----------------------------------------------------

Pdv Tom :

Je sors du cours de potion et me dirige vers l'infirmerie, quand j'entends les voix de Dippet et Dumbledore. Je me cache derrière un mur et écoute leur conversations qui semble importante.

"Voyons Albus, ce que vous dites la est très grave !

- Je le sais bien, mais vous savez tous comme moi que le coma de Jane n'a rien de naturel Armando... 

- Mais enfin cela est absurde, même si cette jeune femme n'est pas très apprécié des Gryffondor, elle est tous de même respectée voir admirée par l'ensemble de Poudlard.

- Oh, mais je n'ai jamais parlé des Gryffondor...

-Cela suffit Albus, vous allez trop loin !

-En effet, pardonnez moi, mais je reste tous de même septique sur les relations de la jeune Serdaigle..." 

Je sors de ma cachette, en pensant en avoir bien assez entendu, et je passe devant les deux sorciers. 

"Bonjour Messieurs, avez vous des nouvelles de Miss Serdaigle ? 

- Tom ! oh et bien euh, hum... 

- Hélas rien de nouveau Tom, mais Madame Allya est actuellement très occupé pour trouver l'origine de son coma, repassez donc plus tard..." 

Dippet lui lança un regard noir, et je fis semblant de me diriger vers les cachots après les avoir salués. Je vais le tuer ! Comment ose t-il me mentir !? J'ai bien compris qu'elle est réveillée ! Même le directeur était choqué, ce "professeur" mérite vraiment d'être renvoyé ! Et dans tout lescas, j'y veillerai personnellement. Je rentre dans l'infirmerie, qui est... vide. Je suis sûr qu'elle est partit quand il n'y avait plus personne pour la surveiller. Je dois vite la retrouver, et puis j'en connais un qui a hâte de la rencontré...