4 septembre 2017 - 19 septembre 2017

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Trois semaines, ça peut paraître long, moi, ça m'a paru très cours. Sans doute beaucoup trop. Ca n'a pas été facile de me retrouver à 1h30 de chez moi - quoique j'aie encore de la chance par rapport à ceux qui viennent de Paris ou de Bretagne, dans ma classe. Enfin, je n'ai que très rarement été séparée de ma mère. Quand je suis arrivée dans ce nouveau lycée (J'ai beau avoir mon bac en poche, les classes prépa sont souvent dans des lycées), je me suis sentie petite et totalement perdue, malgré mes connaissances déjà bien acquises et tout ce que je pouvais savoir de part mes études. La prépa, c'est un autre monde. Premièrement, je suis maintenant une étudiante, et je suis considérée comme une adulte, là ou, l'année dernière, j'étais encore une enfant pour mes professeurs. Ca fait un bien fou, d'ailleurs. Enfin, c'est la seule chose qui a fait du bien ... ! J'ai bien rapidement découvert mon emploi du temps ... 37.5 heures de cours, sans compter les DS (devoirs sur table) de 3h, absolument tout les samedis matin. Ni sans compter les Khôlles, j'y reviendrais plus tard. La prépa, c'est un rythme à prendre, rythme que je n'ai toujours pas réussi à prendre, d'ailleurs. Je vais être brève sur le résumé de mes premières journées en prépa : catastrophique. Je me suis sentie perdue dans beaucoup de matières, notamment en physique-chimie et en maths. L'horreur, pour quelqu'un comme moi qui a toujours eu l'habitude de tout comprendre assez rapidement.

Je vais être honnête avec vous : je n'ai jamais eu besoin de travailler mes cours pour les comprendre, j'ai décroché mon bac mention bien sans réviser une seule minute avant l'examen. Je sais, le monde est cruel, et cette ... Aptitude, si je puis dire, m'a souvent value des remarques déplacées, et même des insultes. Mais, croyez-moi, je n'ai jamais demandé à être comme ça. Tout comprendre. Trop vite. Être trop sensible. Mais j'ai appris à vivre avec et c'est pour ça que j'ai décidé de tenter ma chance en prépa malgré mon très faible niveau de confiance en moi. Je me suis lancée dans cette aventure sans savoir ou je mettais les pieds, les yeux fermés et les mains jointes. Et seul l'avenir me dira si je vais m'écraser misérablement sur le sol ou m'en sortir.

Je n'ai pas envie de mentir, la prépa, c'est dure, c'est compliquée, et j'ai déjà pleuré de nombreux soirs avec une seule envie : rentrer chez moi et ne plus jamais revenir. Mais je pense, qu'il y a un temps d'adaptation et qu'il faut juste, rentrer dans le moule. Les deuxièmes années sont très proches de nous, petits nouveaux apeurés par cette nouvelle année qui s'annonce compliquée. C'est grâce à tout ça, aux petites phrases qui nous redonnent espoirs, aux appels avec ma mère, que je suis encore là au bout de trois semaines. J'ai décidé de me laisser un mois pour tout découvrir de la prépa et, savoir si je reste, ou si j'abandonne définitivement.


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⏰ Last updated: Sep 19, 2017 ⏰

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Jounal de Bord - CPGE TBWhere stories live. Discover now