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Je m'appelle Iris, j'ai 19 ans, et j'ai perdu l'amour de ma vie. Il s'appelait Harry, il était splendide, adorable, gentil. Tout les mots positif le représentais, il était incroyable, un soleil parmi les nuages. 

Comme tout les jours depuis maintenant 2 ans je me rendais sur sa tombe à l'ouverture du cimetière. J'ai d'ailleurs sympathisé avec une vieille dame qui vient toujours à la même heure que moi, elle a perdu son mari il y a 15 ans. Je crois qu'elle est devenu ma meilleure amie avec le temps. Tout les soirs à 19h je vais prendre le diner chez elle, cela lui fais de la compagnie et je ne suis pas seule à la maison. Elle est incroyable du haut de ses 72 ans elle est incroyablement rigolote, vous la verriez danser sur du jazz, elle bouge mieux que certaines filles de 20 ans. Son mari était un grand homme, il était architecte et seigneur que leur maison est belle, il était réellement bourré de talent. J'aime passer du temps en sa compagnie, elle m'apaise et elle est toujours de bon conseil, il y a 1 mois elle m'as aidé a refaire entièrement ma chambre, elle est sacrement belle. Je me vois encore poussé le caddie avec elle a l'intérieur les bras levée a crier de tout son souffle. J'aime cette femme, de tout mon cœur et je remercie dieu de m'avoir donné une pépite ainsi dans ma vie. 

Et comme tout les matins je me retrouve sur la tombe à Harry à lui raconter mes journées de fac, et toutes les bêtises que Ana m'as sorti durant le repas de la veille. Si il serait là, il rirait tellement fort, je suis sûr qu'il l'aurait aimé autant que moi. Après 30 bonnes minutes à raconter ma petite vie, j'attends devant l'entrée du cimetière. Ana arrive toujours 2,3 minutes après moi à la sortie, et m'emmène à la fac qui est à 10 minutes en voiture. Je la vois arriver au loin et je souris de toutes mes dents parce que cette femme est tellement coquette. Il est 7h35 et elle est déjà toute maquillée avec son gros manteau en fourrure. 

"-Iris je t'ai déjà dis de détacher tes cheveux, tu es plus belle que quand tu te fais ton chignon qui ne ressemble à rien! 

-Oui, je sais tu me le dis tout les matins, j'y penserais peut-être demain tiens! 

-C'est ça tiens, fiche toi de moi, tu vas finir par aller a la fac à pied, histoire d'entretenir ton sport. "

Et là je ne peux pas faire autre chose que de rire, parce que elle est tellement spontanée et naturelle que ça me fais chaud au cœur. Je passe mon bras sous le sien et on marche en direction de la voiture collé l'une contre l'autres. 

"-Tu sais si Manuel voyant comment on ce tiens, il serait surement carrément jaloux! 

-Au diable Manuel, je suis ta femme à présent. "

Elle me mets une petite baffe sur le haut de la tête en rigolant en jurant. En voyant la voiture, je soupire parce que il fait tout de même vachement froid et je m'engouffre dans celle ci et je souris en voyant les petits croissants et mon jus d'orange qui m'attends sur le tableau de bord. Tout les matins j'ai mon petit déjeuner et cette routine me rends heureuse. Je lui plaque mes lèvres sur la joue pour la remercier et elle me tends le câble jack pour que je branche mon téléphone et comme tout les matins, je mets du Bach parce que je sais qu'elle adore le classique et plus particulièrement ce pianiste. Après quelques minutes dans la voiture je fini par arriver à la fac, il y a un monde fou. Mais je ne me plains pas, puisque j'ai été prise dans l'école de mes rêve. Vous ne savez même pas comment le Panthéon est splendide. J'aime cette école autant que j'aime la philosophie. Je remercie Ana de m'avoir accompagnée et je sors de la voiture en lui faisant un signe. J'allume une clope en me dirigeant vers mes amies. Je les vois déjà au loin, il y en a une qui a son écharpe autour de sa tête et elle est adosser au mur, elle s'est surement endormi cette idiote et les autres son debout en équilibre sur leurs skates. 

"-Iris ne fait pas ça, le directeur est à l'entrée de la fac.'' 

Je rigole parce que bien-sûr que je vais le faire. Je jette la clope au sol, et je me mets à courir, Je chope un des skates de mes amies et le fais glisser sous mes pieds, je prends de l'élan et entre dans le lycée sur le skate que j'ai gentiment emprunté à mon amie sans son autorisation. 

En passant entre les murs du couloir j'entends des gens brayer parce que je fais un bouquant monstre avec les roues du skate, mais seigneur que j'en ai rien à foutre. Je ne peux pas être virée de ce lycée alors que ma mère est la plus grande avocate du pays. Je lève les bras en l'air et sort mes deux majeurs en hurlant. On ne brise pas la règle du lundi matin. Mes copines me suivent en courant derrière en riant parce que elle adore ça! Toutes les semaines c'est une fille différente qui répète la tradition. On se connais toute depuis des années, avant d'Harry entre dans ma vie, avant tout le malheur que j'ai subis. Et nous sommes soudée comme personne. 

"Iris! descendez de cette chose et aller en cours, les cours ont commencés.

-Oui monsieur le directeur on y court."

Je prends le skate en dessous de mon bras et ris toujours parce que, cet homme n'as aucune autorité vis à vis de nous et ça m'attriste légèrement tout de même. Mais j'oche les épaules et j'avance dans le grand couloir avant de faire un signe à mes amies qui vont en mathématique pendant que moi j'entre dans l'amphi de philosophie. 

"-Mademoiselle Martin, toujours 2 minutes de retard, votre déjeuné à été bon?

-Toujours, mais vous le savez déjà, pas vrai?

-Oh seigneur, asseyez vous et prenez le cours en note."

Je m'assois à ma place et souffle, je sors mon ordinateur et c'est parti pour à peu prêt 3 heures de cours magistraux. 

Une destruction lente.Where stories live. Discover now