Magie Sauvage

Chapitre 1 : Des armures noires

Notes sur les chevaux de ce monde :

Les races :

La licorne : porte une, voire plusieurs cornes sur le front et possèdent généralement une que ne présentant des crins qu'à son extrémité,comme certains félins. Certaines peuvent aussi porter des barbichettes ou avoir les sabots fendus.

Le céleste : comme pégase, très connu sur Terre,possède des ailes à plumes.

Le fëerik : possède des ailes d'insectes, généralement semblables à celles des papillons, ou de fée.

Le drake : possède des ailes semblables à celles des dragons.

L'alicorne : issue à l'origine du croisement d'une licorne et d'un fëerik, d'un drake ou d'un céleste, l'alicorne possède des ailes ainsi qu'une corne sur le front.

Le terrus : il n'a généralement pas d'attributs spéciaux mais possède souvent des capacités physiques remarquables.

L'hippocampe : cheval à queue d'animal aquatique comme les poissons, crustacés ou mammifères marins.

L'eaulicorne : comme sont nom l'indique, c'est une licorne d'eau. Elle est semblable en tous points à un hippocampe à l'exception de la corne de son front.

Leur durée de vie est d'environ 150 ans. La période de gestation d'une jument dure de 13 à 16 mois. Les poulains atteignent l'âge adulte vers 20 ans mais continuent de grandir jusqu'à 30-35 ans.

Les chevaux utilisent comme unité de mesure la « foulée », c'est-à-dire la distance qu'un cheval parcourt en un « pas » au galop et qui correspond à environ 3,50 mètres pour un adulte de taille moyenne (1km = 285 foulées).

Je tiens à préciser pour les cavaliers et autres personnes qui s'y connaîtraient en matière de chevaux que ceux-ci vivent dans un autre monde que la Terre, ils n'ont donc pas le même environnement ni le même comportement que les chevaux terriens.

Termes récurrents :

Le famillier est escpèce animale à laquelle appartiennent lesnains, elfes, humains et autres bipèdes du genre.

Attention : Le terme « race » employé pourparler des différents familliers n'est en aucun cas le fruit du racisme,l'histoire étant écrite du point de vue d'un cheval percevant les familliers comme n'importe quels autres animaux et ne faisant aucune preuve de racisme.Nous parlons donc ici de races de familliers comme l'on parle de races de chevaux, de chiens, ect...

Les habitants de ce monde utilisent le terme « länd »pour désigner ce qu'un terrien appellerait un « pays »et tous parlent le « langage animal » qui leur permet de communiquer avec les autres espèces animales.

Les lumières flamboyantes des torches se reflétaient sur le pelage bleu givré de Väalfryda. La jeune alicorne tremblait de peur.Devant elle, se déroulait un habituel spectacle d'horreur. Devantses yeux, l'un de ses congénères, un poulain jaune orangé aux fanons fournis rose foncé hennissait sa haine et sa douleur, se débattait, tentait de mordre ou de frapper tout ce qui passait à sa portée, sous les jets de magie incessants de ses tortionnaires, des familliers en armure noire à l'épaule marquée d'un emblème :une hache et une épée croisées devant un cercle. Ces horribles créatures avaient recours à une forme de magie spéciale,horriblement douloureuse mais ne causant aucune blessure... à part mentales. Ce n'était pas la première fois que la pouliche voyait cela. De temps à autres, elle et d'autres poulains étaient emmenés et attachés dans une salle circulaire lugubre aux murs de pierres noires sans fenêtres. La seule lumière provenait des torches flamboyantes accrochées aux murs. Lorsque l'un d'entre eux avait commis une erreur, avait désobéit ou tenté d'attaquer un garde, ils étaient conduits dans cette salle pour observer le châtiment qui leur était réservé s'ils commettaient une erreur. Cela suffisait à dissuader la plupart de faire autre chose que d'obéir aux ordres mais certains tentaient toujours de se rebeller. Väalfryda avait subit cette torture deux fois : lors de son premier entraînement contre un taska adulte (un animal à mi-chemin entre le félin et le canidé de la taille d'un cheval, entièrement au service des familliers), où elle avait pris peur et avait tenté de fuir en blessant au passage un garde famillier. La deuxième fois, il y a peu de temps, pour s'être interposée entre un garde et une pouliche plus jeune qu'elle que le famillier fouettait pour obscure raison.