CHAPITRE 49

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Ça fait une heure que nous réfléchissons tous à un moyen de faire apparaître ce portail. Je suis allongé sur le sol et réfléchis. Le Chef a dit que seul moi pouvais le faire apparaître. Mais comment ? Je soupire aussi bruyamment que je le peux et ferme les yeux. Le combat fait toujours rage au loin. Je l'entends plus clairement que lorsque nous sommes arrivés. C'est sans doute les pierres qui font que je devenais de plus en plus forte avec le temps.

— Fenrir ! Lève toi et essaie ce qui te passe par la tête ! soupire Astrid.

— Mais je n'ai plus aucune idée qui me vient... Aucune.

— Tiens. dit Chris en mettant les pierres dans ma main. Garde les. Peut-être qu'il se passera quelque chose.

Il s'allonge près de moi, et regarde le ciel avec moi. Enfin le ciel... Façon de parler. Je ne saurai pas vous dire, comment cette ville souterraine est éclairée. Il n'y a ni ciel, ni rayon de soleil passant par ici... À part au-dessus du château. Cette lumière est dirigée tout droit en plein milieu du château. Et encore ! Je dis ville, mais je n'ai vu qu'un château sur tout le chemin.

— Hé... t'en fais pas trop, c'est bientôt fini. me dit Chris.

Je le regarde puis mets ma tête sur son épaule. Je reste un instant dans ses bras. Astrid et Irene se ramènent ensuite, ce qui nous fait tous rire. C'est vrai que rire nous fait rester positif... Le Chef a raison.

— Bon assez rigoler. Il faut que je vous dise... quelque chose. dis-je en me mettant en tailleur.

— Fenrir ? Ça ne va pas ? demande Chris.

— Si si... Tout va bien. C'est juste que je voulais vous remercier de m'avoir accompagné durant ce long voyage. Parce qu'en y repensant... Je n'aurai pas pu faire ce voyage seul. Alors...

— C'est normal. Tu n'as pas besoin de nous remercier pour si peu. dit Irene avec un sourire.

— On est prêt à tout pour ceux qu'on aime après tout, non ? ajoute Chris.

— Tu sais très bien que je serais toujours là pour toi petite sœur ! dit Astrid en me prenant dans ses bras et en m'embrassant sur le front.

— Je vous adore ! dis-je en faisant signe aux autres de nous rejoindre.

— Câlin ! crie Chris et Irene en même temps.

— On t'adore aussi Fenrir. On t'aime tous ! dit Astrid.

— Je vous aime aussi !

Nous restons une bonne minute ainsi. Mais bon, cela a assez duré ! Il est temps de s'y remettre. Discuter à cœur ouvert avec eux, m'a remonté à bloc !

— La séquence émotion est terminée ! On reprendra dès qu'on aura trouvé cet objet. Vous êtes d'accord avec ça ? demande ai-je.

— Ok ! C'est parti, réfléchissons.

***

— J'en ai marre !!! soupire ai-je.

Toujours rien... C'est pas facile. Et c'est tout à fait compréhensible. C'est la dernière étape, évidemment qu'elle n'est pas aussi...

— Le piédestal... marmonne ai-je en me tapant la tête.

— Qu'est-ce que tu as dit Fenrir ? demande Irene.

— Le piédestal. répète ai-je.

Je m'assois en tailleur et tapote de la cuisse sur le sol. Je plisse les yeux en regardant cette lumière qui jaillit de nulle part.

FENRIR TOME IWhere stories live. Discover now