Dénouement

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Je me réveillais, comme tous les matins, me plaignant d'une humeur si triste et désespérante à la fois. Je m'affalais sur la coiffeuse, face au miroir, les yeux pleurants, comme à mon habitude. D'un regard vide, j'observais mon reflet, espérant y voir ma famille, le monde, mes amis ou autre chose qui me serait familier.

Je n'avais pas pris de douche depuis les jours meilleurs, mon moral se détériorait au fur et à mesure que le temps passait et je semblait ne pas avoir vieillis.

Je me levais, les yeux irrités de faux espoirs et la voix cassé, sur le coup des hurlements que je poussais sans cesse.

Mais sans aucunes raisons apparentes, je me trouvais prise d'un mouvement de panique, je me levais, fis tomber tout objet étant à ma porter, les brisants à mon simple touché. Et je hurla si fort que je réussis à fissuré le maudis miroir que j'avais comme seul compagnie depuis le drame. Un sifflement perçant suivit le choc. Je m'approchais, ignorante, regardant avec attention l'antiquité. Une lueur d'espoir apparut dans mon regard, peut-être réussirai-je à m'en sortir, ou peut-être n'était-ce qu'une illusion. J'approchais ma main calcinée du miroir, posa un doigt sur la fissure et la recula en la serrant fort pour y former un point ferme et prêt d'usage. Laissant coulé une larme avant de fracturé le verre recouvrant la planche de bois. J'entendais mon souffle à travers le silence, puis, plus rien...


Un vide immense recouvrait la pièce, généralement sombre, puis tout àcoup, une lumière céleste pris possession de la prison.

Quelques temps plus tard, j'ouvris les yeux, et je me retrouvais allonger dans mon lit. Ma mère se trouvait à ma gauche, elle était assoupi, je croyais rêver.

Je bondis hors du lit et lui sauta dans les bras. Elle se réveilla, stupéfaite et je l'embrassais en la tenant fort pendant d'interminables secondes. Je la fixait, le regard plein d'amour et de tendresse. Puis je sortis de la piece pour aller dans une autre, là, j'y trouva mon père. Je grimpai sur le lit où il se trouvait et je m'accrochai à lui plus fort que jamais. Je descendais ensuite les escaliers et je pris la porte pour me retrouver dehors, je n'avais jamais étais aussi conquise, le vent faisait voler mes cheveux et ma peau respirer enfin. Je rentrais ensuite dans le vieux castel, gravissant les étages, la peur au ventre, me dirigeant vers la maudite chambre. J'y entra et je me plaça devant le miroir, j'attrapais une imposante brosse et je le brisa de toutes mes forces, j'en sentais disparaître un poids considérable.

Suite à cela, une ombre en sortit, elle rampait au mur, puis au sol, en m'approchant doucement. Je descendis à vive allure les escaliers, puis le hall jusqu'à arrivais dans les bois. L'ombre rampait toujours dans ma direction, je fermais les yeux, puis je la sentis me contournait pour poursuivre son chemin. Je me retournai et je vis un vieil homme au regard bienveillant, il me regardait avec tendresse et me fis signe de remerciement. Il s'enfonça suite à cela dans la vaste forêt, éclaircissant l'endroit de lumière divine à chaque pas qu'il engendrait. Le manoir repris sa lumière originelle et les alentours furent restitués de leur allure d'en temps. Je respirai une dernière fois l'air pur et frais, avant de retrouver ma tendre famille venu me rejoindre à l'extérieur. Une femme avait trouvait la paix, et moi j'avais ramener l'été...

Nous avons ensuite quitté les lieux, retrouvant une vie simple et normal, balayant toutes traces du passé et ramenant le bonheur parmi nous.

                                                                        FIN !!



Deux filles pour une malédictionWhere stories live. Discover now