CHAPITRE VINGT-ET-UN

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Olivier Giroud : 

10 JUILLET 2018, France-Belgique 

Lorsque nous arrivons dans le vestiaire après le petit échauffement nous sommes vraiment tous sous pression et le seul qui à l'air serin c'est N'Golo. Autour de la grande table qui est déjà en bordel, Didier nous réunis tous et nous détend avec de belles paroles. Et je pense qu'elles ont marchés.

Une demi heure après nous voilà dans le couloir, en train de salué nos adversaires et je me met à échanger quelques mots avec Eden Hazard, mon coéquipier à Chelsea. Puis les membres du stades nous demandent de ce mettre comme il faut. Lorsque nous arrivons sur la pelouse il y a énormément d'applaudissement, de cris... Toutes ses personnes sont quasiment des Français venus nous soutenir. Chacun notre tour nous chantons notre hymne, puis nous allons nous mettre à notre place sur le terrain. 

Je le sais et tout le monde le sais, le match promet d'être difficile, nous jouons une demi-final. 

Le coup d'envoi donné Kylian commence déjà à donné des coups de pression au Belges et ça semble fonctionner. Au bout de quelques minutes de jeu nous sommes déjà menacé par Hazard mais aucun but. De suite après cette action Blaise monte vers les buts mais cela n'aboutit pas. Sur un coup de pied arrêté, un penalty, Hugo est juste majestueux et arrive à intercepté le ballon.

Lucas Hernandez : 

Au bout d'une demi heure de jeu je vois très bien ce que Hazard est en train de faire et je n'ai qu'une envie c'est de faire une faute sur lui, de lui faire mal... NON Lucas, ce n'est pas la solution ! Mais putain Benjamin souffre. 

Quelques minutes après, Olivier rate une belle passe de Kylian. Au bout de 45e + 1 l'arbitre siffle. 

Dans les vestiaires une seule personne parle et c'est Paul, ce mec est très très fort pour remonté le moral des troupes et Didier vient nous parler juste avant que l'on revienne sur le terrain.

Après 15 minutes nous revenons et il n'y a aucun changement. Quelques minutes après notre retour sur le terrain Olivier est contré par un joueur Belge, la balle sort et c'est un corner pour nous. Alors Antoine met la balle sur le ligne puis le tir. J'observe que Samsam est au premier poteau et celui ci a raison ! Une fois la balle dans les airs, il arrive à dévier le ballon et il est au fond des filets. Tout le stade explose et tout le monde cours vers Umtiti et lui saute dessus. Cet homme vient de mettre le but de la victoire. 

Premier changement et il est pour les Belges. 2 minutes après Hazard retient Blaise par le maillot alors qu'il voulait lancer Kylian. Carton jaune pour le Belge. 

Quelques changement plus tard et 2-3 fautes nous avons encore chaud. Mais notre Hugo est toujours la pour nous sauvé. Olivier sort et N'Zonzi prend sa place. Puis Blaise laisse sa place a Coco.

Corentin Tolisso

Lorsque je rentre sur le terrain je ne pense qu'à une seule personne : Camille. Je la regarde quelques secondes, sur le côté, près des corners, avec son appareil photo. Je souris même en trottinant pour me mettre à ma place. Une seconde après mon entré le match reprend et Kanté ce prend un carton. 

A 90e + 2 Kylian ce prend un carton alors qu'il n'a rien fait.

A la 90e + 7 nous sommes OFFICIELLEMENT EN FINAL.

Toute le monde félicite tout le monde mais personnellement une seule personne m'interésse. Alors je vais à l'opposé du terrain, et je me rapproche tout doucement de Camille, j'essaye de la faire passé du côté du terrain mais l'un des organisateurs m'en empêche.

Organisateurs : Sorry Sir, but she can't come. (Désolé Monsieur, mais elle ne peut pas venir.)

Moi : Of course she can, she is my girlfriend. (Bien-sûr qu'elle peut, c'est ma petite amie.) (Ouai alors je suis nulle en anglais)

L'organisateur ne me répond rien et laisse Camille venir. 

Moi : Tu te souviens de ce que je t'ai dit?

Il y a tellement de bruit qu'elle ne m'entend pas. Une fois arrivé au milieu du terrain je prend ses deux mains et je me met en face d'elle. 

Moi : Tu t'en souviens?

Elle hoche juste la tête. Alors je m'approche d'elle et je l'embrasse devant des millions de personnes. Même les yeux fermés je peux voir les flashs des photographes. Lorsque je me détache d'elle et que je me retourne je vois mes coéquipiers courir sur nous.

Kylian Mbappé : 

Le coup de sifflet retentit et une seule idée me vient en tête : embrassé Flo. 

Mais je n'y arrive pas, tout le monde cours sur tout le monde. Alors je m'y prête au jeu et je remarque que le numéro 20 est parmi nous. Tout le monde est attroupé devant l'homme du match. Samuel nous a sauvé, c'est grâce à lui que nous sommes en final. Je me retrouve au milieu de ce cercle formé autour de Samsam. 

Mais bon sang laisser moi rejoindre Florian ! Mais rien à faire. Tout le monde s'en fou et je vois même Florian sauté sur tout le monde. Au bout de 5 minutes je peux sortir parce que tout le monde s'en va vers Coco et Camille. Alors je me dépêche de courir vers le numéro 20 et lui prend la main.

Moi : T'aurais pu m'attendre quand-même.

De je-ne-sais-où, Florian arrive à me porter, a faire un tour sur lui-même puis il me repose. Il souris comme un imbécile et son sourire est contagieux, alors je souris aussi.

Florian : On est en final !!

Je n'ai même pas le temps de lui répondre qu'il fait exactement ce que j'ai envie qu'il fasse, a savoir : m'embrasser. Il a juste eu le temps de passer une de ses mains sur ma joue et ses lèvres sont venus touchés les miennes. Embrasser l'homme que l'on aime est devenu quelque chose de banale. Mais embrasser Florian Thauvin à Saint-Pétersbourg c'est au-delà de tout ce qui imaginable. Je ne me vois pas faire ma vie avec un autre homme que lui. 

Olivier Giroud : 

Ce soir, nous ne rentrons pas au camp à Istra mais nous allons dormir à l'hôtel. Alors une fois arrivé je ne lâche pas la main d'Antoine... J'ai envie de dormir avec lui, comme toujours, et temps pis si la Fédération à réservé 23 chambres pour les joueurs. Il y en aura une qui sera vide. 

Moi : Tu viens avec moi?

Antoine : Je suis tellement fatigué alors qu'importe.

Je prends ça pour un oui, alors je lui prend la main et nous montons dans ma chambre. 

Moi : Dit, t'es vraiment beaucoup fatigué?

Antoine : Honnêtement oui, mes pieds le fond atrocement mal.

Moi : Très bien.

Alors il s'allonge et je me met à côté de lui, et nous sommes encore en short mais qu'importe. Je suis allongé à côté de l'homme que j'aime et rien ne pourra m'empêcher d'être heureux. 

Moi : Tu sais, je suis vraiment attaché à toi, je suis vraiment amoureux de toi...

Je tourne ma tête mais Bébé Griezmann dors déjà. Alors a mon tour, je m'endors aussitôt.

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Sympa Grizi qui s'endort en mode "blc" 🤗

Les amis, me voilà déjà a ma 30ème partie publiée et c'est un truc de malade. 7k de lecture, je vous remercie énormément ❤️

Alors, des avis? 🤔

Coup(l)e Du Monde - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant