J'ai peur du concret, du réel.
J'ai peur de ne pas avoir de filet.
J'ai peur, non je suis effrayé, apeuré, gelé sur place.
C'est ça, je fais du sur place, je n'avance pas, j'ai peur d'avancer, peur d'avoir mal, peur de faire mal, peur de détruire, peur de me détruire, peur de....quelque chose qui se cache dans l'ombre et se montre à la lumière.
J'ai peur de l'ombre mais je déteste la lumière sa me rend exécrable, absurde (*plus que d'habitude), risible, chiante et insupportable.
J'ai peur de moi, j'ai peur d'eux, j'ai peur des autres autant parce que je ne veux pas les blesser autant pour ne pas être blessé.
À force de ne pas essayer je suis rester une enfant apeurer et triste, ridicule et invisible, inutile et incapable de protéger les autres et encore moins soi-même.
Je me déteste de ne pas essayer et une fois que j'ai essayé, je me déteste encore plus parce que je n'aie créé que des problèmes.
JE ME HAÏS, OH MON DIEU QUE JE ME HAÏS et quand on me demande pourquoi, je suis incapable de donner une raison "valable" pour les autres. Je me haïs, c'est déjà une raison suffisante pour moi de se détester!! Le serpent qui se mord la queue
Je tourne en rond, je fais du sur place.
YOU ARE READING
J'écris, tu lis, on se comprend
PoetryJe ne vais pas me répéter alors merci de prendre (perdre) du temps pour lire le "premier chapitre"