Critique 7: "Cytad'ailes" de DeanLauteiSpleen

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Aujourd'hui, vente d'un kaléidoscope.

Bon, toujours pas de chipos, je vais finir par faire ce foutu barbecue tout seul. Et personne n'aura de saucisse. "MAIS CE N'EST PAS LE SUJET". Exact. Donc je vais commencer avec cette invention magnifique sur laquelle on ne doit pas juger une oeuvre: la couverture. Donc je la juge, mon état mental ne s'étant toujours pas amélioré.  Alors l'image est magnifique,  et elle plonge tout de suite le lecteur dans l'ambiance: c'est un bon choix. Par contre la disposition du titre, du sous-titre et du nom de l'auteur n'est pas idéale: on a l'impression que DeanLauteiSpleen a fait attention pour que l'écriture ne gâche pas l'image. Mais mon cher petit, GACHE NOUS DONC CETTE IMAGE. 

A propos du titre, j'ai beaucoup de positif aussi. Parce que le jeu de mot est génial, ça renvoie à l'idée de majesté, et le sous-titre s'accorde parfaitement. Voilà c'est cool, si je trouve pas vite fait du négatif je vais m'étouffer dans ma glotte. 

Bon, le résumé est sympa aussi. Si la première partie est très bonne, la deuxième est un peu plus floue, un peu moins accrocheuse et beaucoup moins rythmée. 

Au niveau du prologue! (Devinez quel connard a enfin trouvé quelque chose à se mettre sous la dent) C'est un peu la guerre mondiale de 78 (merci Nabi-nabilla): les informations courent en tout sens tels les poulets de Chicken run. Alors étant donné qu'en plus je suis sacrément con j'ai relu certains passages à plusieurs reprise pour être sûr de moi. Cependant, ce premier aperçu de l'histoire est déterminant: on sait ou l'auteur veut en venir. Il a également le mérite de lui donner un départ intéressant.

Un autre truc qui m'a paru désopilant (ce mot n'est pas très approprié et il me fait penser à un mammouth. Il fallait que je le dise), c'est le manque d'exotisme des prénoms. J'avoue être sensible à l'effort pour trouver des noms de lieux, de personnages, de navire. Et là, autant dire que je m'en serais arraché les sourcils. On dirait le premier script, quand tu donnes des prénoms de base (ou des numéros ou des lettres, hein, JE NE CONNAIS PAS VOS METHODES SIMON) à tes personnages pour t'y retrouver. Je suis un connard déçu. Un canard WC. Ah non rien à voir. Je m'égare. 

Et si le fait que certains faits soit balayés vite fait alors qu'ils mériteraient, à mon avis de chieur, un peu plus de place m'a également déconcerté, j'ai été agréablement surpris par l'imagination de DeanLauteiSpleen pour l'agencement de la cité. Et c'est avec la poigne de Valérie Damidot (ce qui n'est pas peu dire), que l'auteur construit cette construction constructible constructivée. Des postes, des lieux, des situations, tout est très bien structuré et visualisable. 

D'ailleurs j'ai apprécié aussi après les quatre-cinq premiers chapitres la transition progressive de la description du début de l'histoire à la suite, plus active, rythmée, et riche. 

Au niveau des personnages: On a peu d'accès à leur intériorité puisqu'ils sont un certains nombre. Heureusement ils sont de plus en plus caractérisés au fil de l'histoire ce qui permet de s'attacher, à plus ou moins haut degré. Cette phrase a été trop difficile à faire pour mon cerveau. 

Une mangue plus tard

Ah oui, le style, l'orthographe, tout ça, vous voulez savoir? C'est sympa, aéré, fluide. Bon des fois certaines petites coquilles, répétitions ou tournures alambiquées (celles qui te forcent à relire parce que soit t'es con, soit l'auteur à tourné ça salade-tomate-oignon, soit les deux) ralentissent un peu le radis volant, mais ça reste rare, et ça fait plaisir. Le crétin est content. 

L'atmosphère est quant à elle celle d'une épopée, d'une chronique ou d'un genre un peu épique. Une dystopie avec autant de saveur qu'un roquefort (par contre les aïeux européens ont tellement géré avec le fromage). Aparté très utile on en convient. 

Si j'ai un conseil: 

- Pour le lecteur découvrant la critique: amateur d'épique, de factions, de dystopie, je pense que cette histoire peut devenir un petit bijou que tu regretteras de ne pas avoir lu. 

- Pour @DeanLauteiSpleen la multiplication et la complication c'est bien, mais en tant que petit humain, pense que le lecteur ne saisit pas toutes les différences et subtilités sous ton crâne!

- Pour moi: moins de trois mois pour une critique? On n'y croyait plus! Pour te féliciter, prend cette mangue. 

Allez à plus les abribus! 



Les Critiques Méchantes [Fermé]Where stories live. Discover now