Mafia

8. Le fameux dîner

Moi: Tu as besoin d'un médecin pour te soigner l'épaule ou le cerveau ?

Arthus: Je sais que si moi, je la baise, elle criera si fort que-

Moi: Sors.

Arthus: Et si j'obéis pas ?

Moi: Rania a blessé ton épaule, je blesserai l'autre sans aucune pression.

Au moment où il claque la porte, Rania sort de la salle de bain. Elle porte une robe noir qui laisse voir ses courbes.

Rania: J'ai tout entendu.

Moi: Ne fais pas attention à lui, il veut toujours tout ce qui m'appartient.

Rania: Je ne suis à personne.

Moi: Pour l'instant, tu es ma future femme.

Elle me regarde mal, puis on sort. On descend et on s'installe dans la voiture. Je vois bien que Arthus la dévore des yeux mais de toute façon, je n'ai rien pour elle.

Lorsqu'on arrive dans le restau, je remarque Blad, qui occupe une immense table.

Blad: Monsieur Lorenzo Dalvas.

Moi: Blad.

Rania laisse balader ses yeux pour inspecter la salle.

Blad: Ne vous inquiétez pas, Mademoiselle Rania. Il n'y aura pas de mafieux, c'est un dîner entre associés.

Rania prend place entre Arthus et moi. On commande, et on reçois les plats assez rapidement.

Rania: Je vais aux toilettes.

Normalement, dans ces moments, elle devrait dire "excusez-moi" mais bon, je la connaît assez pour savoir que ce n'est pas son genre.
Dès que Rania a disparu de la salle, Arthus se lève et la suit.

PDV RANIA

Je m'apprêtais à sortir, mais je vois Arthus entrer dans la pièce.

Moi: Les toilettes pour homme sont de l'autre côté.

Il ferme la porte et me plaque contre le mur. Puis il me neutralise en joignant mes mains au-dessus de ma tête. Il dépose un baiser sur mon cou.

Arthus: Le parfum de Lorenzo.

Moi: Hôtes tes sales pattes de mon magnifique corps.

Arthus: Si tu me résistes, je serai plus violent.

Je me met à gigoter, mais c'est peine perdue.

Il m'embrasse le cou et il utilise sa main libre pour se balader le long de mes cuisses.

Je rassemble toute mon énergie pour monter ma jambe et hop, dans les bijoux de famille.

Je m'avance vers le miroir retouche mon rouge à lèvre et me recoiffe.

Puis, j'enjambe Arthus, qui est à terre.

Moi: C'était tout ?

Je sors et je fusille Lorenzo du regard. Puis je m'assois.

Lorenzo: Qu'est-ce qu'il y a, encore ?

Je m'approche de son oreille.

Moi: Garde bien ton chien.

Lorenzo: Mon chien ?

Moi: Ouais, celui qui a un "A" sur le collier.

Il ricane.