Partie sans titre 4

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Favoriserles marchés cours. Relocalisation de l'industrie. Barrièredouanière afin de valoriser le travail local. Libre échange etlibre concurrence nationale ; voire internationale (au cas parcas) si économie et niveau de vie similaire.



Onpeut passer son temps à se plaindre de tout ce qui nous arrive etcritiquer tout ce qui se passe, et rester dans une attitude deperdant ou de résigné. Mais on peut aussi se conduire envictorieux, en ignorant ce qui nous chagrine et ce que l'on rejette,tout en affirmant ce que l'on est et ce que l'on souhaite. C'estcette attitude du fort qui dessine les temps à venir.

Unefois dans cette disposition et une fois reprise notre souverainetéindividuelle et nationale, il faut encore apprendre à se soustraireau temps pour écrire les nouvelles pages de l'histoire. Dans lanature rien n'est figé. Chez l'homme ça n'est évidement pas le casnon plus. Toutes celles et ceux qui se contentent de dire bêtementqu'on ne peut pas changer les choses car « c'est ainsi »et que l'on a pas le choix sont des poltrons chez qui domine l'espritde soumission. Si l'humanité n'avait comporté que pareils gens,nous ne serions à coup sûr encore que des primates, voués àl'immobilisme. Or, en ce qu'elle génère partout la vie, la natureest bien le contraire de l'immobilisme ; et l'homme (en tantqu'échelon de vie) ne l'est pas davantage. Ainsi, sous peined'immobilisme funeste, l'écologie conservatrice se doit debouleverser en profondeur les consciences, et de préférer l'êtreà l'avoir, la proximité à la mondialisation, l'épanouissement àla rentabilité, la qualité à la quantité, la particularité aumélange. Ce mouvement ne sert à rien si à terme il n'éveille pasune conscience identitaire et solidaire, seule capable de renverserla tendance et lutter efficacement contre notre asservissement subtilà la finance hors-sol et au matérialisme qui détruisent ensemblenos écosystèmes.

L'écologie conservatriceest une affirmation souveraine de vie, une vision pleine d'espoirs,qui se donne pour but de coller à la réalité locale afin de ne pasdéconnecter les peuples de leur terre. Elle tend par conséquent àfavoriser les marchés cours et, dans l'immense majorité des cas, àrelocaliser l'industrie. L'impact favorable sur l'environnementserait alors indéniable. Plus besoin de fabriquer à l'autre bout dela planète un produit que l'on sait faire soi-même ici, avecéventuellement un gain de qualité à la clef. Si le modèleéconomique mondialisé a profité accessoirement dans un premiertemps aux peuples, dorénavant ses possibilités et marges demanœuvres se réduisent indéniablement pour ne plus profiter qu'àune minorité. C'est toujours le même principe avecl'universalisation et la négation des disparités : ça nefonctionne bien qu'avec l'accroissement. Une fois atteintes leslimites de croissance, ça se résorbe ou ça prend une autre forme.L'industrie mondialisée, parce qu'elle ne peut pas s'étendreindéfiniment, doit dorénavant prendre une autre forme, plus locale,pour le bien de la planète mais aussi de l'occident. C'est pourquoiil est nécessaire de taxer, au nom de l'environnement mais aussi dela raison, les produits qui viennent de loin, et ce de façonproportionnelle à la distance parcourue.

Iln'appartient pas aux classes populaires de s'adapter à la protectionde l'environnement, mais bel et bien au système qui a le pluscontribué à le dérégler. Ce n'est pas aux peuples de payer lanote sous forme de prélèvements supplémentaires, c'est aucapitalisme de retrouver la raison, à l'industrie de retisser lelien direct entre producteurs et consommateurs. L'État se doitdonc de développer une économie relocalisée et qui protège. Lesbarrières douanières doivent jouer ce rôle afin de valoriser letravail local, c'est-à-dire le citoyen, dans une dynamique de libreéchange et de libre concurrence nationale, voire internationale avecdes pays occidentaux dont l'économie et le niveau de vie seraientrelativement similaires au nôtre. On connaît les vertus du libreéchange et de la libre concurrence, mais un peu comme pour toutechose, sans limite ça n'est plus une vertu. Voici donc le premierdevoir d'un État et sa plus grande justice sociale : Ne pasmettre en concurrence déloyale ses citoyens avec ceux d'autresNations qui possèdent d'autres économies et d'autres niveaux devie.

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⏰ Last updated: Aug 15, 2019 ⏰

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Ecologie conservatrice et post-moderneWhere stories live. Discover now