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P.D.V YASSIN

J'arrive finalement 30 minutes en retard à cause des embouteillages à la gare que Marina m'avait indiquée. Je regarde dans la voiture et je ne vois aucune autre voiture mais je vois 2 personnes allongées. Au fond de moi je savais très bien que Marina devait être un des 2 corps allongés. Je sors de la voiture et de plus près je vois le corps de Marina sans vie et celui d'Abjad. Je ne ressentais aucune pitié pour ce chien d'abjad qui n'avait pas hésité à tuer l'un des nôtres tandis que pour Marina je ne me suis jamais autant senti mal de toute ma vie. C'était ma faute si Hierro l'avait tué, Mouloud, Gabino et Jimmy sortent de la voiture également.

Mouloud : oh merde

J'avais les larmes aux yeux parce que j'avais effectivement gâché la vie de marina mais j'étais également coupable de sa mort.

Jimmy : je suis désolé mec

Gabino : ce Nassim est trop vif putain

Moi : *en pleurs * je vous jure à tous les trois que je vais le faire payer de sa vie

Gabino : c'est ton père

Moi : cet homme touche à tous ceux que j'aimes et là il a franchis une limite

Mouloud : ne touchez pas le corps, il risque d'y avoir vos empruntes

Jimmy : Mouloud a raison allons y

Moi : je vais pas la laisser là quand même

Gabino : t'as pas le choix Diablo

Moi : c'était ma meilleure amie

Jimmy : ta maîtresse aussi

Mouloud : c'est pas le moment Jimmy

Je regardais le corps de marina sans vie et ça me faisait mal. J'avais l'impression qu'une partie de moi était morte malgré tous ce qui s'est passé ça reste ma meilleure amie je veux rien entendre. Dans cette guerre contre Hierro j'avais encore perdu un ami qui m'étais cher. Je regardais tous ce sang et je ne pouvais pas la toucher parce que sinon les autorités allaient savoir que j'étais vivant. Elle était allongée sur le gazon frais de la gare. J'arrache une partie du gazon et il y a une partie de la terre sur mes doigts avec un peu de gazon

Moi : je vous jure que je vais mettre un putain de terme à tout ça et que ce fils de pute va pas s'en tirer comme ça mais je comprends pas pourquoi cet idiot a fait ça

Mouloud : on pourrait avoir Karim dans notre équipe

Moi : comment ça

Mouloud : là Hierro vient de tuer son fils

Gabino : on ferait mieux d'y aller les gars je veux pas que l'on nous vois ici

Moi : euh ouais

Je regarde une dernière fois le corps de Marina sans vie et je ne peux pas m'empêcher de pleurer.

Jimmy : je te jure sur la vie de Rania qu'on l'aura

Gabino roule sans rien dire comme tout le monde, on ne finit même pas notre conversation. On rentre à l'appartement et saliha nous attendait dans le salon. En passant dans le couloir j'ai vu mon visage. J'avais l'air complètement abattu, j'avais les yeux rouges et je ne savais même pas si c'était à cause de la colère, de ma haine ou à cause de mes larmes. Dès qu'elle nous voit entrer, elle se lève

Saliha : alors ?

Je ne parlais pas, je me suis assis dans le fauteuil le regard vide.

Gabino : il a tué marina et un autre gamin

Elle met ses deux mains sur sa bouche et elle fait de grand yeux.

Saliha : Yassin... je suis tellement désolée

Je la regarde et je ne peux pas m'empêcher de pleurer. Pleurer pour moi était un signe de faiblesse mais je n'en pouvais plus. J'avais passé la plus part du temps avec Marina à mes côtés et la voir allongée par terre, en sang dans une gare abandonnée me faisait mal.

Gabino : qu'est ce qu'on pourrait faire

Moi : je vais aller me coucher je pense

Jimmy : il est pas proche de quelqu'un en particulier Nassim ?

Saliha réfléchit, je ne voulais pas penser à un autre plan. Je ne voulais plus mettre la vie de qui que se soit en danger

Moi : les gars vous voulez bien me laisser seul avec Saliha ?

Ils ne s'y opposent pas et vont dans leur chambre.

Moi : tu devrais rentrer Saliha

Saliha : comment ça ?

Je m'approche d'elle et je sens sa délicieuse odeur. Elle me caresse la joue et essuie mes larmes.

Moi : je veux pas qu'il t'arrive quoi que se soit ni à toi ni au bébé

Saliha : j'ai les résultats du test de paternité

Moi : alors ?

Saliha : tu es bien le fils de Nassim

Moi : tu me crois enfin alors ?

Saliha hoche la tête

Moi : tu vas rentrer sagement chez ta mère

Saliha : et je fais quoi avec Nassim

Moi : c'est mon combat Saliha pas le tien

Saliha : ce que t'as pas compris c'est que toi et moi on est liés pour toujours Yassin, quoi que tu fasses ou quoi que tu dises

Moi : Saliha ce que tu dis là me touche mais si il t'arrive là même chose qu'à marina je ne pourrais jamais vivre tranquillement

Saliha : Yassin...

Moi : j'ai déjà perdu tant d'être cher à mes yeux mademoiselle callida

Saliha rougit

Saliha : ça faisait longtemps que tu m'avais pas appelé comme ça

Moi : ça faisait longtemps effectivement mais là on doit aller se coucher et tu dois rentrer mon coeur

Elle me regarde et elle souriait. Elle prend mes mains et elle me regarde dans les yeux

Saliha : c'est notre combat Yassin et je vais t'aider que tu le veuilles ou non

Moi : t'es enceinte

Saliha : et alors

Moi : je veux pas que tu prennes de risque pour notre bébé

Saliha : je veux t'aider

Moi : j'ai peur

Je la regardais avec toute la tristesse que je ressentais actuellement. Je perdais peu à peu mes proches et je ne pouvais plus le supporter. Je regardais Saliha et ce fut comme un déclic. C'était comme quand je l'avais vu la première fois dans ma cellule degueulasse. J'avais envie de la faire mienne à nouveau, j'avais besoin de sentir la chaleur de son corps durant ce moment de douleur. Je la regarde droit dans les yeux et elle semble avoir compris. Elle s'approche de moi et je n'attends pas longtemps avant de l'embrasser comme si demain j'allais mourrir, ce qui était fort probable. Je lui ôte rapidement ses vêtements, on s'allonge sur le canapé. Et je pouvais sentir littéralement son cœur battre contre le mien. Je l'aimais et je ne « couchais» pas avec Saliha. J'étais entrain de lui faire l'amour. J'étais entrain de lui montrer tous ce que j'avais ressentis pendant tout ce temps pour elle. Elle était réellement mienne et cet à cet instant que j'ai su que c'était elle la bonne. Nos corps communiquaient uniquement grâce à la chaleur qu'ils dégageaient. Nos doigts qui s'emmêlaient, nos respirations qui ne faisaient qu'une. Nos parfums qui se mélangeaient, c'était réellement la première fois que j'étais heureux et que je prenais plaisir à faire l'amour à une femme. C'était comme ma première fois, je faisais l'amour à une femme, je ne couchais pas sans lendemain. Saliha était la première à m'avoir aimé comme je le méritais et c'était à mon tour de le lui rendre. Dans cet excès d'adrénaline et d'excitation je l'entendais dire

Saliha : Je t'aime Diablo

El Diablo Où les histoires vivent. Découvrez maintenant