Voyage à dos d'Hippogriffe

Prequel

Me voilà revenu de mon périple depuis maintenant 8 semaines. Il fût long, tout autant que la récupération. Je ne sais plus où mettre la tête... J'ai envie de rester là, blotti dans mes draps, buvant un chocolat chaud pendant que mon Niffleur parcours la maison à la recherche d'un quelconque objet brillant. Mais j'ai aussi envie de recommencer ce périple depuis le départ. De revivre cette adrénaline que je n'ai pas vécue depuis longtemps. Malheureusement, je me suis fatigué et je ne peux dès à présent plus me permettre ce genre de "luxe", et cela pour un bon moment encore.
Autant dire que les études qui ont suivies mes années à Poudlard ne m'ont rien apportées. J'en ai plus appris en voyageant qu'en restant assis là, face au tableau noir, les plumes à papotes des élèves grattant le parchemin et les dires du professeur cassant le lourd bruit qu'est le silence. Je suis content même d'avoir arrêté en cours de route, cela m'a permis d'en savoir plus sur les bases de la magizoologie, et les consignes de sécurité : Avoir sa baguette, son carnet et un hibou ou un moyen de communication à disposition en cas d'urgence. Pour ma part, j'avais un miroir à double face que Blaise, mon ami d'enfance, garde constamment sur lui.

Revenons en aux faits. Je rentre donc d'Egypte, là où je devais étudier les Sphynxs. Mais beaucoup savent que les étudier dans leurs habitats naturels peut parfois être trompeur, et j'ai malheureusement fait les frais du mythe de la Manticore lors de mon avant-dernière nuitée. J'expliquerai tout cela en temps et heure, ne vous précipitez pas.
Je suis parti en voyage avec mon Niffleur mais aussi avec Hoko, mon Hippogriffe, afin de me déplacer rapidement et confortablement. Je n'ai jamais apprécié les balais magiques, et dieu seul sait quelle crise me prend lorsque j'en vois un chez moi. Je dois sûrement tenir ça de ma mère, qui n'a jamais appréciée le Quidditch. Cependant, lors de mon retour, Hoko n'étant plus, j'ai du rentrer à coup de balai magique et de coups de pieds aux fesses tellement je cherchais à continuer mon périple.

Ce roman, je l'utilise non seulement pour vous communiquer mon voyage de plusieurs années et réunir toutes mes connaissances acquises, mais aussi pour extérioriser la pression et la colère à travers les mots.
J'espère un jour que mes écrits donnent à des jeunes lecteurs - peut-être vous - un intérêt spécial pour la magizoologie et le voyage.