Chapitre 1 : La marche à pied

7 0 0
                                    


Janvier, je viens donc de quitter mon école de magizoologie. Les cours ne sont pas intéressants, j'ai déjà connaissance de tout ce qu'ils enseignent, et ce qu'ils n'enseignent pas, je le sais aussi. Une réelle perte de temps et d'argent. La seule partie qui fût intéressante n'a malheureusement durée que 3 heures.
Je prend donc mes affaires une dernière fois, et passe le pas de la porte accompagné de Blaise. De multiples autres élèves qui en ont marre d'avoir passer un journée entière à apprendre les propriétés de la matière fécale des animaux magiques sortent aussi. Certains sortent fatigués et baillant sans se gêner, d'autre en rigolant du fait que nous ayons passer 8 heures d'affilée à parler d'étron, et tous nous nous dirigeons vers la sortie de l'école. Blaise et moi avions décider de passer un moment avec sa voisine, une éleveuse d'Hippogriffe.
Nous parlâmes sur le chemin du retour. Les sujets furent divers et variés : les cours, la pluie et le beau temps, le futur, de quoi tenir 45 minutes de marche pour retourner chez lui. A vrai dire, le sujet du futur aura monopolisé la discussion suite à mon départ imminent de l'école. Heureusement, j'ai déjà tout planifié à ce sujet. Je compte commencer un petit voyage pour entreprendre mes recherches sur certaines créatures, mais en plus, l'université m'a autorisée à passer en leur compagnie les examens de fin d'année, histoire que je m'en sorte avec un diplôme en poche. Le chemin est jonché de conifères divers et variés, contrastant avec le blanc de la neige. Je remarque même que certains conifères ne résistent pas au froid, et que d'autres arbres si. Plus on avance, plus nos pieds s'enfoncent dans la neige devenant de plus en plus épaisse. Il nous arrive même de jeter quelque sortilège pour marcher mon péniblement. Blaise lui aimerait se lancer dans des élevages sans même savoir ce qu'il veut élever. Le brin de discussion parut aussi court que long, et nous arrivâmes à bon port les chaussures mouillées.

Là, comme en salle de classe, le silence règne, à l'exception du professeur qui ne parle plus. Le bruissement des branches nues produits des petits cliquetis, donnant une légère mélodie à cet endroit, amplifiant presque la présence de magie pourtant invisible. Nous passons entre deux maisons identiques, ressemblant de près comme de loin à des chalets. A notre droite, une fumée épaisse sort de la cheminée, indiquant la présence des parents de Blaise. Nous nous dirigeons vers l'entrée, et rentrons tranquillement, comme presque tous les jours. L'odeur de tarte aux pommes envahit nos narines et nous donne de suite l'eau à la bouche, mais nous attendons la venue de ses parents, alertés par le carillon au dessus de la porte. Les salutations se font et comme tous les jours d'hiver, nous nous posons autour de la cheminée pour prendre le thé. L'horloge retentit alors, et l'aiguille ornée du portrait de Blaise se dirige doucement vers la case « Maison ». Une autre aiguille, la mienne, s'y dirige aussi. Toutes les pointes sont maintenant réunies, signifiant que tout le monde est sain et sauf. À chaque fois que je vois cette horloge, je ne peux m'empêcher de penser à quel point j'ai de la chance de connaître Blaise depuis mon enfance. C'est comme un frère pour moi.

Nous mangeons et discutons pendant 30 minutes, de quoi se raconter tout et n'importe quoi. Les parents de Blaise nous racontent eux aussi leur journée, qui elle fût plus reposante car elle se résume à une bref travail dans le jardin et la préparation de cette fameuse tarte aux pommes. Cela fait, nous mettons la vaisselle dans le robinet de la cuisine, où elle se nettoiera toute seule. Blaise et moi nous dirigeons à l'étage, et nous nous préparons pour l'intervention que nous avions prévus chez sa voisine : bottes, gants, nous sommes couverts de la tête au pied. J'ai même beaucoup plus chaud dans ces vêtements-ci qu'avec mes vêtements d'hiver. Puis nous descendons et ressortons dans le froid glacial, où une légère brise fraîche s'était levée alors que le ciel rougissait.

A quelque pas de là, un chalet presque identique à la maison d'où nous sortons. Plus nous nous approchons, plus la chaleur sortant de la fenêtre de la cuisine voisine se ressent et nous envie. Malheureusement, nous faisons le tour de la maison afin de rejoindre la cours arrière pour rejoindre Judy, une éleveuse d'Hippogriffe depuis maintes années. C'est chez elle que certaines espèces des réserves magiques d'Angleterre sont envoyées pour être soignée en cas de blessure, ou pour assurer la naissance d'une de ces majestueuses créatures.

Les salutations s'effectuent et je cherche de l'œil l'élevage tant convoité. Rien aux alentours, si ce n'est une grange un peu délabrée, ne pourrait accueillir qu'un Hippogriffe. La question trotte dans ma tête alors que Judy se prépare. Je ne suis pas de genre à demander de suite les réponses à mes questions, je préfère d'abord chercher une solution moi-même, et ne demander qu'en cas de dernier recours. Pour le coup, rien ne laisse penser à la présence de créatures magiques.

Une fois prête, Judy nous appelle pour la rejoindre un peu plus loin dans cette fameuse grange. Une fois rentrés, la grange n'est visiblement pas faites pour accueillir des Hippogriffes. Des débris de verre ça et là, des planches, des clous rouillés ect. Puis un bruit sourd se fait entendre, et c'est le noir complet. Tout est allé très vite... En l'espace de deux secondes, j'ai chopé la nausée, perdu mon équilibre et retrouvé la vue grâce à une lumière plus que éblouissante. Nous voilà alors arrivé dans l'élevage d'Hippogriffe.

You've reached the end of published parts.

⏰ Last updated: Feb 28, 2020 ⏰

Add this story to your Library to get notified about new parts!

Voyage à dos d'HippogriffeWhere stories live. Discover now