La vue

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Je me rappelle encore de cette vue,
Ce soir-là, lorque la lune brillait,
Des silhouettes marchaient dans l'avenue,
Ces voix, amusées, retentissaient.

Il y avait cette étendue de vide,
Un vide sombre, infini, étoilé,
Comme figé, animé par les astéroïdes,
Mais si magnifique qu'il ne pourrait être changé.

Cette gibeuse, seule, ronde, au milieu du ciel,
À la fois obscure et rayonnante,
Grandissant de jour en jour comme une étincelle,
Cette étincelle d'espoir qui me hante.

Plus bas, ce par terre tranchant,
Qui pourrait m'arracher la vie,
La vie de n'importe qui en sautant,
Si artificiel, tueur, et appauvri.

Et cet air frais d'un soir d'été,
Ces larmes séchées d'un passé déchiré,
Le vent, léger, sur mon visage attristé,
Et cette vue, unique, qui me laisse penser.

anonylrs.

PS: j'ai failli mourir.

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