L'amour

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Ce soir-là, ma joie s'est envolée, évaporée, comme toi.
Les joues humides, les yeux rougis, j'y suis allée.
Une fois assise sur le rebord de la fenêtre, c'était trop tard.

Je pensais à toi comme je tenais à un dernier espoir,
Mais tu es parti comme ça, me laissant seule avec moi-même,
Et je n'ai pas réfléchi, les larmes roulant sur mes joues.

Tu m'as même demandé plus tard pourquoi je n'étais pas allée sur mon balcon,
C'est vrai, j'aurais pu, mais mes pensées étaient tellement bousculées, dans cette détresse sans fin.

J'ai regardé le vide, le sol bétonné si loin,
À me demander ce que ça ferait, si je sautais.
Je pensais que la vie serait impossible sans toi, toi seul comptait, je ne voyais que toi.

Je repensais à nos instants ensemble, à tous ces moments gênants,
Mais à ces sentiments trop puissants, et cette sensation partie en même temps que toi.
J'étais brisée alors que ce n'était que le début d'une histoire de désespoir.

Tu es revenu deux mois après, plein de faux regrets,
Tu tenais trop à moi, ou plutôt à ce que tu faisais de moi,
Car moi aussi, j'avais changé, mais j'avais toujours ces sentiments refoulés.

Je me revois encore au bord de cette fenêtre,
Des larmes de tant de désespoir et de tristesse, ce sentiment d'abandon,
Mais je le savais bien, toutes les histoires d'amour finissent mal.

J'étais face à la mort, au destin de ma vie, ce pas franchissable si facilement,
Mais je ne l'ai pas fait, je ne voulais pas faire la même erreur que toi.
On me dit souvent que l'amour rend aveugle, mais il détruit aussi jusqu'à la crainte de finir seul.

anonylrs.

PS: plus jamais.

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