Texte n°9 - Discours tragique d'une reine de pique
Ô toi, tombé du ciel sur mes royaumes flottants !
Ton joli muscle facial défaillant,
Et ta ponctuation révélatrice,
Te confèrent une âme séductrice.
Ange doté d'une douce fange,
Et que même mon courroux jamais ne dérange,
Pourquoi, indécis, doutes-tu de ta valeur ?
Tu te perds dans ton propre coeur,
Si bien que tu as blessé le mien...
Mais comme je me contente de rien,
Je souris comme une bienheureuse,
En vérité, mes amours sont juste peureuses.
Car en effet je t'adore de multiples façons,
Chaque jour je change de passions,
Cependant elles gardent le même destinataire,
Celui qui sans rien faire a su me plaire.
Tu es brisé par les longues journées violettes,
- des émotions mêlées elles ont la couleur nette -
Et moi je suis enflammée ! Noir désir,
Qui m'agites, ne saurais-tu te taire ou partir ?
L'objet de mes attentions n'est qu'un invisible, flou mais réel ;
Spectre vivant que j'appelle,
Qui se refuse à moi par manque de sentiments,
Cruel ! Dans mes rêves il me ment.
Malheureusement sincère et honnête,
Je ne peux que le croire et baisser la tête,
Je ne joue pas pour une fois,
Ainsi c'est la vie qui se joue de moi.
Moi, reine de pique, face à mon triste sort j'opine,
Loin d'être une rose mais dotée d'épines,
Je renonce au combat et à la couronne,
Je ne suis reine que du malheur qui dans mon esprit fleuronne.
Je suis un cauchemar et toi un attrape-rêves,
Sans chaînes aux poignets mais captive et j'en crève,
Un bourreau n'aime pas la victime,
Il la tue ! Ton ignorance, voilà ton crime !
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Textes En Vrac
RandomTout est dans le titre. Enfin presque tout. Attendez-vous à lire n'importe quoi. Pas grand chose d'heureux, parce qu'il me semble que la littérature n'est pas ce qu'il y a de plus joyeux. Je crois que les gens amoureux des mots sont aussi amoureux d...
