Yasmine,les yeux ne mentent pas.

11.

Deux semaines sont passées et j'entendais toutes sortes de rumeurs sur Sabi, mais je ne pourrais dire lesquels étaient vrais. Je ne croisais plus Wissem et Ali ne me plus disait rien par rapport à elle.

Je voyais un peu moins Ali ces derniers temps. Je sais qu'il essayait de se détacher de la fraude et du trafic illégal, enfin, des vices de la rue. Je sentais que ça le préoccupait beaucoup, je le voyais regarder des demandes emplois et préparer son curriculum vitae.

J'entendais dire que c'était chaud les tensions avec certains quartiers d'à côté et que beaucoup de gars de mon bloc recevaient des menaces de règlements de compte. Je ne sortais plus la nuit par peur de me faire tabasser ou même pire. Ali ne voulait rien me dire non plus à ce sujet, je crois qu'il ne voulait pas que je m'inquiète pour lui. Il me disait qu'il voulait me garder hors de ses conneries.

J'étais quand même angoissée et j'avais peur pour lui. Je commençais à ressentir des trucs que je n'avais jamais ressentis. Ce n'était pas seulement de l'amour, mais je ressentais beaucoup de désir pour lui. C'est comme si c'était plus fort que moi, je le voulais auprès de moi et ça, tout le temps.

Un après-midi alors j'essayais de me repose quand...

TOC-TOC-TOC

J'ouvre la porte et c'est Ali avec du sang autour de son œil.

- COMMENT TU T'ES FAIT ÇA ?? Viens que je te mette de la glace !

Il me coupe et m'embrasse directement. Ses lèvres ont un goût de vanille et quand il m'embrasse il met une main sur ma taille et l'autre dans mon dos directement dans mon chandail.

- Attends...

Alors, je le soigne et je réalise que je l'apprécie beaucoup plus ce que je croyais. Je crois que je suis en train de tomber amoureuse. J'ai en marre de voir cette haine dans ses yeux. Il veut ne rien me dire et je peux y rien y faire.

Je range la boîte de soin dans ma commode de chambre et je réalise qu'il m'a suivi.

- Tu t'es blessé quelque part d'autre ?

- Je suis un guerrier, j'ai pas besoin de pansement.

- Choisis une autre guerre s'il te plaît.

- Quel genre de guerre

Il s'approche de moi en disant.

- Euh, une guerre que tu te bats pour faire du bien

Il est à un millimètre de moi et il respire fort

- comme ça ?

Il attaqua mon cou de ses lèvres. Il est trop sensuel et ses baisers sont de plus en plus intenses. Ses mains sont dans mon chandail est caresse mon ventre. Je commence à respirer fort parce que ce me fait trop d'effet. Il continue et murmure dans mon oreille - Bébé, c'est toi ma guerre. Je vais me battre pour toi toute ma vie.

- Je suis ta guerre ?

- Oui, tu m'as comprise. Laisse-moi faire le romantique un peu ahha

- Hahaharr d'accord. Tu es sûr que tu me dis pas ça pour me distraire de ta blessure ?

- Nan

- Ali, il faut qu'on parle sérieux.

On s'assoit sur mon lit et il me regarde sérieusement.

- Qu'est qui se passe ?

- Ça cogite dans ma tête depuis un moment et je dois savoir si tu as arrêté d'être impliqué dans les trafics...