Première partie

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Il courrait, il voulait leur échapper. Pourquoi était il partit de chez lui déjà?

Quel idiot, il serait encore avec ses parents, au chaud, attendant le lendemain pour aller voir Sero et Mina, mais non, il avait voulu prouver à ses amis qu'il ne croyait pas aux fantômes. Il était alors aller au château en ruine à une heure de chez lui, et il se trouvait que des bandits avaient voulus y faire une halte durant ce temps hivernal.

Il était rentré dans le château tout guilleret, bien qu'une certaine peur lui avait noué l'estomac. Il s'était dit qu'il allait juste faire un pas dans le hall et repartir aussi sec. Il avait alors pousser la porte sauté à l'intérieur et avait tourné la tête sur la gauche : mauvais idée. La devant lui se trouvait des hommes vêtus avec des habits en cuirs, recouvert de manteaux de fourrure, ils portaient de grosses bottes entourées de peau de bête. Ils avaient des barbes fournies et de longs cheveux pour la majorité. Des cicatrices barraient leurs visages, il n'était donc pas difficile de savoir que ça devait être ainsi sur tout leur corps. Ils avaient des armes à la ceintures et l'un d'eux était assit sur un sac contenant des bijoux, qui ne devait pas être à eux, dont la moitié s'étalait au sol.

A ce moment là dans le cerveau de Denki, une petite voix, qui ressemblait étrangement à celle de sa mère, lui cria de fuir le plus loin et rapidement possible. Son corps attendit une micro seconde pour se mettre d'accord avec son esprit, ce qui lui laissa le temps de remarquer que les voleurs venaient à lui. C'est ainsi qu'il courra sans savoir ou aller, tentant des les semer dans le bois. Il ne savait pas vraiment où il allait, de plus c'était peine perdu de les perdre à cause des traces de pas dans la neige, mais il n'avait pas pensé à ça. Tout ce qu'il savait c'était qu'il devait fuir, vite et loin.

L'air froid agressait ses poumons, sa vue se troublait à cause de la fatigue, son corps le lançait, épuisé par la course mais il continuait sans remarquer qu'il ne sentait plus l'extrémité de ses membres. Le froid le gagnait peu à peu. Il était essoufflé, il avait soif. Il tomba la tête la première dans la neige, il s'appuya sur ses bras pour se relever. Il fit un pas avant de s'effondrer à nouveau. Ses jambes étaient endoloris, elles ne le portaient plus.

Le vent glaciale gelait ses larmes qui avaient franchit ses paupières. Sa gorge lui faisait mal à chaque déglutition, comme si une main s'y trouvait pour planter ses ongles dans les parois en tirant vers le bas. Il remarqua qu'il tremblait comme une feuille. Il ne put même pas se réjouir d'avoir semé les bandits, ou plutôt que ces derniers aient abandonné la chasse.

Le soleil disparaissait, la forêt devint de plus en plus sombre. Il ne savait pas où il était, perdu et seul au milieu de nul part : voici son funeste destin. Mourir de froid, ce n'était peut être pas si mal, il n'avait juste qu'à s'endormir ici comme il l'aurait fait dans son lit. Sa mère allait lui en vouloir et son père partirait sans doute à sa recherche dès qu'il pourrait.

Un hurlement ce fit entendre, et pas n'importe lequel, celui d'un loup. Lui qui avait toujours espéré en croiser un, il servirait de festin. Qu'importe, il avait déjà abandonné tout espoir. Il se laissa choir au sol, alors qu'il vit des yeux d'un rouge sanglant s'approcher. Il devait garder les yeux ouverts juste un peu, quelques seconde de plus, il voulait voir à quoi ressemblait le loup à qu'il servirait de repas. Malheureusement la mort ne le lui autorisa pas et lui ferma les paupières pour mieux l'embrasser.

Une ombre se détacha alors des arbres, elle s'avança près du corps. Elle n'avait rien d'un loup si ce n'est les oreilles et la queue dressé en bas du dos. A part ces deux appendices, il ressemblait en tout point à un homme. Il était habillé de bottes fourrées blanches, et d'un pantalon noir tenue à la taille par une ceinture. Il n'avait rien qui couvrait son torse, ne sembla pas gêné par le froid ambiant, seul des manches orange recouvrait partiellement ses bras. Il portait aussi une cape rouge avec de la fourrure autour du cou. Il avait aussi trois colliers, un orange le plus court, un gris et un rouge, et ils étaient tous constitués de perles et de deux ou trois dents d'animal pintent en couleur. Il avait même des boucles d'oreille assorties. Sur son épaules gauche trônait un tatouage en forme de K.

Louloup et son humainWhere stories live. Discover now