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Kaîs - Merci de pas avoir balancer à ton reuf.

- Hm, de rien.

Kaîs - Amina ? Elle t'as dit quoi ma mère ?

- Pourquoi tu veux tant savoir ? C'est pas important.

Kaîs- S'il te plait. Dis- le moi.

Il faisait mine de bouder. Pour une fois, il était pas énervé. Il était plutôt calme.

- Elle a dit que tu m'aimais, mais à ta manière.

Je disais ça avec un petit sourire, c'était plutôt flatteur.

Kaîs- Elle a vraiment dit ça ?

- Oui.

Kaîs- Putain !

- C'est vrai ?

Kaîs - Nan putain c'est pas vrai. T'es une pute, t'es rien pour moi, crois pas.

-C'est bon, arrête de crier j'ai compris. T'en a rien à foutre de moi ok. Sors maintenant.

Il sors en claquant la porte. Je me change difficilement, afin d'aller dormir. Je m'installe dans mon lit et essaye d'appliquer ma crème mais c'était difficile j'avais beaucoup de douleurs.

-Aie putain...

La porte s'ouvre. Encore lui.

Kaîs - Donne je vais t'aider.

Il m'applique la crème délicatement. Il était doux et attentionné. J'aimais bien quand il était comme ça. Je pense qu'on commence à s'attacher l'un à l'autre. Mais ce n'est pas pour autant que je vais oublier le mal qu'il m'a fait. Je m'endors lentement grâce à son massage.

Je me réveille difficilement. Je voulais être productive alors je me douche, fait un peu de ménage et fait la cuisine tout en faisant des pauses afin de ne pas trop me fatiguer. Soudain je reçois un appel de ma soeur.

Samira- Mon petit bébé ça va ?

- Ma soeur, ça va et toi ?

Samira- Oui ça va al hamdoullileh. Alors comment ça se passe avec ton mari ?

- Je pensais que j'allais vraiment souffrir mais pour l'instant ça va. Il a des excès de colère parfois mais on arrive à cohabiter.

Samira- Je vois et tu le détestes toujours autant ? Ou ça va mieux ?

-Je le déteste de moins en moins. Je crois que je commence à m'attacher. Je sais qu'il faut pas mais c'est dur... Il a des petites attentions envers moi...

Samira- Ahlala l'amour !

- Ah me parle pas d'amour chérie, on est encore loin de ça.

Samira- Ah bah ça arrive bientôt in sha Allah ! Tout ce que je veux c'est que tu sois heureuse.

-Je suis pas entièrement heureuse mais je ne suis pas malheureuse non plus.

Samira- Hm je vois et t'as des nouvelles des darons ?

- Pas trop depuis le mariage. Je leur en veux beaucoup tu sais.

Samira- Je comprends mais ce sont tes parents, les seuls, faut savoir leur pardonner.

- C'est compliqué, je laisse le temps se charger de tout.

Samira- Oui, bon je dois te laisser bébé je vais au taff, bisouus.

- Bisous à Farah et à mon beau-frère!

Je raccroche et lève la tête. Et j'aperçois Kaîs.

chronique d'Amina : Mariée à mon propre  ennemi 🕊⚡️Where stories live. Discover now