Percy Jackson at Hogwarts (version française)

Chapitre 45: Plus rapide que mon ombre, fini la rigolade.

Percy PoV

Je m'élance à nouveau vers Erèbe. Mais au moment où j'abaisse mon épée, il se dissout en ombre, avant de réapparaître juste derrière moi en brandissant ses poignards.

J'esquive in extremis un coup qui aurait sans doute été fatal. Ce primordial est différent.

On continue des échanges intenses, concentration au maximum.

-Tu te demande ce qui est différent des autres ? Rien d'incroyable. Juste je ne te sous estime pas, il dit.

Il tente un coup que je pare et je rétorque avec une botte au visage, qu'il esquive.
-Je t'en remercie, je suis honoré. Je dois avouer que tu es plus puissant que prévu aussi.

-Je suis certain que tu peux l'être encore plus. Tu te brides par peur. Serais tu d'un naturel peureux ?

Il tente de m'atteindre de face avec ses deux poignards, mais je me laisse tomber au sol, dans lequel je plante mon épée par la garde, lame vers le haut, l'entourant d'eau.

Je me relève derrière lui, et il se retourne, le sourire aux lèvres.
-Serais tu devenu fou ? Lâcher ton arme revient à mourir !

Je lève mes mains en l'air, et je souris à mon tour.
-Toujours rester concentré.

Je claque des doigts, et mon épée fuse à une vitesse incroyable vers le haut. Mais le primordial est rapide, et il recule, évitant de se faire empaler.

Il me regarde, mais il a perdu son sourire.
-Très joli coup. Mais il a échoué.

Je hausse un sourcil.
-Tu crois ?
Je lui pointe sa joue du doigt, et il porte sa main à cet endroit. Du sang. Malgré ses réflexes, l'épée l'a entaillé.

Je commence à m'avancer vers lui.
-T'es pas intouchable. T'es très rapide, certes, mais pas intouchable.

Il s'avance également vers moi.
On s'arrête à quelques pas l'un de l'autre, se toisant.

-Je vais te reposer la question. Serais tu d'un naturel peureux ?

-Peut être. Je ne cache pas ma peur. Je m'en sers comme d'un carburant.

Sur ces mots, je m'avance lentement vers lui, et de l'eau se forme autour de moi, tourbillonnant comme effectuant une danse effrénée.
-Et toi connais-tu la peur ? Non ? Soit. Je vais te l'enseigner.

Je continue de m'approcher, et il recule de quelques pas.
Soudain, l'eau fonce en sa direction, et le plaque au sol.
D'un geste rapide, sans lui laisser le temps de se changer en ombre, je lui saute dessus et l'oblige à ouvrir la bouche.
-Tiens ! Un beignet de chez Blackjack and Co !

Et je le force à avaler.
Je me surprend, moi qui d'ordinaire ne suis pas pour la torture. Je relâche la pression et il se redresse, toussant et crachotant.
-Qu'est ce que c'est que cette immondicité ?!

Je le pointe du doigt.
-C'est très malpoli ! Tu peux dire "j'aime pas", mais tu peux pas insulter et critiquer comme ça !

Il lève les bras au ciel.
-De l'eau vite !

Je lève le bras.
-Okay !

Une vague gigantesque se forme et le percute de plein fouet.
-Oups, désolé. J'ai voulu te donner de l'eau mais je contrôle mal ma puissance.
Et j'éclate de rire.