Chapitre 3

1 0 0
                                    

« Je t'aime »

J'étais encore innocente à 12 ans, moi. Je pensais que cette fille, Camille, qui m'appelait « La quiche » était copine avec moi. Vous savez ce genre de fille qui se croit tout permis. Et bien c'était un peu elle. Il y en avait plusieurs filles comme elle dans son groupe. Il y avait aussi des garçons.

Donc, cette Camille m'a dit « Viens Maxime est dans le foyer, il t'attends pour que tu lui dises ce que tu as à lui dire ». Je suis donc allé avec elle dans le foyer. Il y était en effet. Mais accompagné par tous ses copains et la bande de « populaires ».

J'étais très gênée devant eux. Elle m'a poussé en me disant « Allez vas-y Lauren, tu peux y arriver ! ». Je me suis donc avancée face à lui. Je l'ai regardé droit dans les yeux et lui ait dit « Hum je voulais te dire que je t'aime ». Tous ses copains ont rigolé. Je suis donc parti en courant aux toilettes en pleurant.

Quelques années se passent...

J'avais bien compris que Camille et sa bande en avait rien à faire de moi. Ils se moquaient de moi, parce que je n'étais pas à leur niveau, je n'étais pas belle..

J'étais en troisième. Je venais de perdre ma meilleure amie parce qu'elle avait balancé des trucs sur moi à mon père et ma belle-mère. J'avais donc été puni de téléphone, j'en avais plus tout court.

Il y avait ce gars dans ma classe, Axel. Il était désagréable. Il se moquait de moi. J'en pleurais en classe, en cachette. Un jour, il avait pris mes poignets et les avais serrés si fort que j'en avais mal.

J'en avais parlé avec ma belle-mère. Mais je ne pensais pas qu'elle appellerait le collège..

Le lendemain, quand je suis arrivée dans ma classe, la professeure m'a dit d'aller chez le directeur. Axel n'était pas à sa place. J'ai donc exécuté ce que m'avais demandé la professeure, et ai atterrit dans le bureau du directeur où se trouvait Axel.

Le directeur a expliqué que suite à ce qu'il s'était passé avec Axel, que ce dernier allait s'excuser, qu'il allait faire une lettre d'excuses. Je m'étais dit qu'il ne le ferait jamais.

Et le lendemain, Axel vient vers moi avec la lettre. « Je ne pensais pas que ça te faisais mal tout ce que je te disais, tu sais c'était pour rire », il m'avait dit.

***

L'histoire de ma vie Where stories live. Discover now