Chronique de Sara : Tombée pour lui

PARTIE 49

Salem aleykoum.
Ramadan mubarak ☪️ à tous. Qu'Allah vous accorde ce mois de jeûne. 💓
Bonne lecture 💓
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J'ai enlevé mes chaussures et en me dirigeant dans mon salon.. c'est là que je l'ai vu.

Il était assis sur le canapé.

Quand je suis entrée, ses yeux se sont automatiquement dirigées vers moi, mais il a détourné son regard.

J'étais dans l'incompréhension.

Je me suis dirigée vers ma chambre pour déposer mes sacs et ensuite je suis parti dans le salon pour dire salem à tout le monde.

Ils sont venu me voir en me prenant dans les bras sauf Ilyess qui s'est contenté de m'ignorer.

Ça me faisait un peu mal mais bon, j'ai pas calculé plus que ça.

Ensuite, je racontais ce que j'ai fait avec ma grand-mère en lançant quelques regards à Ilyess mais toujours pareil, aucuns regards.

Je trouvais ça bizzare.

Déjà c'est lui qui me forçait pour venir là il m'ignore?

La soirée ça s'est passé comme ça en fait,

J'avais l'impression tout le monde était triste, je sais pas pourquoi. Et en plus de ça, avec Ilyess personne calculait l'autre jusqu'à que c'était l'heure pour eux de rentrer.

En fait, ce soir là j'avais pas compris pourquoi tout le monde était comme ça et pourquoi Ilyess avait l'air pas bien et c'est après que j'ai su que c'était la date où son père est mort Allah y rahmo.

J'étais dans chambre, je me sentais vraiment pas bien, je m'inquiétais pour Ilyess.

Mais je me suis dit peut-être parce que c'était un jour où c'était tout à fait normal d'être triste puisque c'est horrible pour une personne de voir un de ses parents mort.

Mohim, je m'étais endormie mais vers 02h34 je me suis réveillée tout simplement parce que j'avais encore cette boule au ventre, je voulais m'assurer qu'Ilyess allait « bien » et qu'il faisait pas de connerie.

Et surtout parce qu'il y avait une tempête ce soir là.

Il pleuvait beaucoup et il y avait de l'orage.

Ça m'a marqué.

Je me suis levée, j'ai pris mon téléphone et j'ai commencé à cliquer sur son numéro pour l'appeler et je me dirigeais en même temps vers ma fenêtre et je sais pas si c'est Allah qui a fait en sorte que je me dirige vers ma fenêtre mais ce que j'ai vu à travers la fenêtre ça m'a brisé le coeur sah.

Il était assis par terre dehors comme un clochard, vers le seuil d'un bâtiment, il avait posé ses mains sur sa tête donc je pouvais pas bien voir son visage et il portait un qamis.

Ce soir là j'avais pas hésité une seul seconde, vous voyez les gros couvertures bien épaisse du bled? J'avais pris ça avec un parapluie, j'ai pris les chaussures que j'ai vu en premier et j'suis descendu direct.

Je m'en foutais de ce qu'on pouvait me dire ou comment j'étais habillé sah, je m'en foutais complètement.

Tout ce qui m'importait c'était lui.