Chapitre vingt six : Page qui se tourne

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FÉVRIER


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MARS


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AVRIL

– Oui, tu m'entends ? Allô, Julia ?

Foutu métro. Je monte les marches pour retrouver l'air tout aussi pollué de l'extérieur et rappelle Julia en marchant précipitamment à cause de Reese qui tire sur sa laisse.

– Allô, Gigi ?!

– Oui, je suis sortie du métro.

– Enfin ! Qu'est-ce que tu foutais, je m'inquiétais, j'ai cru que tu t'étais fait agresser par des pervers dans le métro !

– Arrête de impazzire ! Je ne risque rien, je suis avec Reese.

– Oui, c'est vrai... Ton garde du corps mangeur de crotte de chat. Rit-elle. Sinon, tu arrives quand ?

– Je suis là dans une minute.

Je manque de me tordre une cheville en marchant aussi vite avec des talons aiguilles, Reese étant stressé par notre précédent petit voyage dans le métro parisien.

Je souris naturellement en voyant le visage de ma meilleure amie au loin, adossée à la grande porte en bois de mon nouveau chez moi.

– Ma chérie ! Crie-t-elle en se jetant dans mes bras.

– Oh ! Soufflai-je en me faisant étouffer par son accueil.

– Bonjour mon gros bébé...

Julia étouffe mon chien de baisers et de câlins, pendant que j'observe cet immeuble, qui est synonyme d'un nouveau chapitre.

– Bon, qu'est-ce qu'on attend, on entre ?

– Sì, signorina.

Le sourire scotché aux lèvres, je tape le code digital et pousse la lourde porte.

– Ti avverto, ce n'est pas aussi luxueux que ton appart rempli de moulures au plafond.

– Mais je m'en fiche...

J'entre enfin dans le petit salon et regarde la réaction de Julia.

– Oh mon Dieu... Mais c'est génial !

Elle s'affale sur le canapé, tandis que je détache la laisse de Reese.

– Et juste derrière cette vitre... Se trouve mon atelier normalement.

Je découvre l'appartement en même temps que Julia, ne l'ayant vu qu'en photo.
Je pose un pied dans la pièce où ont été déposés mes toiles et mon matériel de dessin par les déménageurs et mes yeux se mettent à briller instantanément.

– Cet appart est fait pour toi Gigi.

Je sens les bras de mon amie entourer mes épaules et sa tête se coller à la mienne, alors que je contemple mon chez-moi.

Nous buvons un verre dans ma petite court centrale, avant de nous préparer pour l'exposition de ce soir.

– Tu n'es pas trop stressée pour ce soir ?

OSCURO SEGRETO. Tome I.Where stories live. Discover now