3.Avec lui

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J'aperçus deux valises posé sur le palier, je me souvins que ma mère m'avait dis qu'elle partirait dans un spa avec mon père.

J'entrai dans la maison, je vis ma mère en train de parler à un homme, qui n'était pas mon père. Mais cet homme j'avais l'impression de l'avoir déjà vu.

Ma mère me vis, et me souris, l'homme se tourna vers moi, ce visage me faisait penser à quelqu'un, mais qui ?

-Bonjour Winter, dit-il en m'adressant un sourire.

-Winter, je te présente le père de ton ami Ethan, dit ma mère.

Mon sang ne fit qu'un tour.

Ethan était mon ami depuis notre plus jeune âge, en réalité depuis nos 2 ans, il était arrivé dans la ville quand il eut ses 2 ans, nos famille se sont très vite entendues.

Nous deux aussi d'ailleurs. Nous étions très proches, à l'âge de mes 13 ans je m'étais rapprocher d'un garçon dans ma classe, ça n'a pas plu à Ethan et ça la vite énervé, ce qui a vite engendré des bagarres entre les 2 garçons, c'est à ce moment là que j'ai réaliser qu'il me voulait pour lui, et lui seul.

-Bonjour, dis-je timidement.

-Ethan va rester avec toi, ici, jusqu'à ce nous rentrions, dis ma mère et son père, en même temps.

-D'accord, dis-je.

Quelqu'un toqua à la porte, je me retournai.

Ethan. Je vis sa chevelure rousse pétante, je n'avais qu'une envie, passer ma main dans ses cheveux et les caresser, mais je me retins de le faire.

-Hey, dit-il.

Je le saluai de la main.

-Bon, et bien nous allons partir, dit ma mère. Je hochai la tête, ma mère partit vers la voiture, le père de Ethan partit à sa voiture qui était à la maison en face de la notre.

Mon père descendit les escaliers, se dirigeant vers moi pour me faire un baiser sur le front.

-Faites pas trop de bêtises, dit-il, je t'appelle dès qu'on arrive au spa.

Mon père sortit de la maison.

Ethan me regardais fixement, il n'avait pas bougé de l'entrée.

-Restes pas planté là, déposes ton sac à l'étage, tu connais le chemin, lui dis-je en souriant.

Il s'exécuta, j'allais dans la cuisine, m'assis sur le comptoir en ébène, sortis mon téléphone de ma poche et me renseignai sur l'ouverture de mon restaurant Japonais préféré.

-J'ai la flemme de cuisiner, tu préfères pas qu'on aille au House Jap ?

Aucune réponse, ce n'était pas son habitude de ne pas me répondre, surtout quand je lui proposer d'aller dans le House Jap. Je montais à l'étage, je le trouvai dans ma chambre, ma nuisette à la main, il se retourna vers moi en me regardant fixement.

-J'peux savoir pourquoi t'as ça ?! Me demanda t-il.

-J'peux savoir pourquoi tu fouilles dans mes sous-vêtements ? Demande ai-je en croisant mes bras.

-T'as pas répondu à ma question à ce que je sache.

-A la mienne non plus, dis-je sérieusement.

-Joues pas avec moi Winter ! Tu l'as acheté pour quel salopard ! Dit-il furieux.

Je ne répondis rien toujours les bras croisés.

-Elle était par terre, je n'ai donc pas fouiller dans tes affaires, dit-il plus calmement.

Un silence c'était abattu entre nous deux.

-Je répète ma question Winter, pour quel type as-tu acheté cette nuisette ?

-Ça fais des mois que je l'ai, dis-je fermement.

-C'était pour qui Winter ? Dit-il d'une voix calme.

-C'est et ça ne sera pour personne, dis-je, c'est juste que ... les larmes commencèrent à me monter aux yeux.

-Que quoi Winter, dit-il d'une voix tendre.

-...C'est juste que ... En faisant cet achat, j'avais l'impression que ... C'était justement pour quelqu'un ... Un copain que j'avais ... Sauf que je n'ai personne ... Et c'est seulement quand je rentre chez moi que je m'en aperçois, que ces achats ne servent à rien, cette sensation d'être vraiment aimé ... De manquer à quelqu'un auquel on compte beaucoup à ses yeux, les larmes coulaient sur mes joues.

-...Oh non, je suis désolé, je n'aurais pas dû te le demander, dit-il en s'avançant vers moi pour me prendre dans ses bras.

Sa chaleur recouvrait mon corps, je me sentais si bien dans ses bras, je pourrai rester des heures entières dans ses bras tellement que je m'y sentais bien, cette douce odeur d'homme que j'appréciai particulièrement, j'aimais le sentir de près, humer son odeur.

-C'est pas de ta faute, dis-je, je ne préférais juste pas t'en parler.

-Tu n'as pas besoin d'acheter ces choses, tu as juste en face de toi quelqu'un qui t'aimes, qui ne te laissera jamais tomber pour qui que ce soit, quand je suis loin de toi tu me manque terriblement à un point où tu ne peux pas imaginer Winter. Je t'en pris arrête ces achats, tu es déjà aimée.

Je passai mes mains autours de sa taille. Nous restâmes là, pendant quelques minutes.

Il se décrocha de mes bras.

-On ne bouge pas de la maison, j'appelle le restau pour commander.

-On peut s'y rendre si tu veux ? Dis-je

-Je te connais trop bien pour savoir que tu n'as vraiment pas envie de bouger d'ici, m'adressa t-il en souriant.

Je lui rendis le sourire, et nous passâmes notre soirée devant des films en mangeant des petits plats Japonais.

Une croisière romantiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant