|Tome 1| Armé il couvre mes arrières

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Kader - Bon tu t'bouges là ?
moi - Je mets mes chaussures deux minutes.

Kader a décidé qu'aujourd'hui on allait déjà commencer a acheter des meubles, vu qu'il a déjà trouver un petit appartement à deux blocs de chez nous.

Kader - Nisreen, j'sais que tu t'enfou d'moi, mais t'sais j'suis pas quelqu'un de méchant, j'respecte toujours les gens, mais quand j'm'énerve vaut mieux pas être à côté de moi, crois pas j'vais te faire la misère j'crois que tu l'as assez reçue, donc j'disais tu t'enfou d'moi, j'm'en fou de toi, donc on fait notre vie chacun de notre coté.
moi - Si sa t'arrange, d'accord.
Kader - Et je sais que tu voulais te marier juste pour partir de chez toi.

Il continu de rouler jusqu'à Ikéa. On choisit lit, canapé, meubles, etc...

Kader - On va a l'appart' déposer tout ça.

Donc on fait ce qu'on a a faire. Il me dépose chez moi et il repart.

mère - Vous faîtes tellement pitié, avec vos meubles là...

Je ne préfère pas répliquer, et faire comme si je n'avais rien entendu.

mère - Faut bien que je te fasse la misère avant que tu partes quand même, deux semaines c'est pas assez pour te défigurer, comme sa ton mari te rejète !
moi - Fais toi plaisir, maman...pendant vingt et une année de ma vie, j'ai grandi qu'avec les coups, c'est pas deux semaines en plus qui vont me tuer.
mère - AH OUAIS ? Et si la je faisais le pire que ce que je t'ai fais en vingt et une année ?
moi - ...

Elle me tire par les cheveux, me traîne jusque dans la salle de bain, me jette dans la baignoire et allume l'eau chaude. Nisreen ne pleure pas, je serre les dents pour ne pas hurler.

mère - TU M'AS POURRI MA VIE, VIEILLE GARCE ! dit -elle en m'assommant de coup.

J'essaye de me faufiler entre les gouttes brûlantes mais elle me tient fermement la tête pour me brûler jusqu'au os.

moi - J'AI MAL ARRÊTE !
mère - Ah ouais ? Bah on continu !

Elle rouvre le pommeau de douche qu'elle colle contre mon dos. Ô mon Dieu, aide-moi, je crois bien que s'est la pire torture de ma vie. Il faut que je réagisse. J'ouvre les yeux, ma mère jubile de me voir souffrir comme ça. Je ferme les yeux, il faut que je trouve la force pour l'arrêter.

Je prends un bon souffle, prend une bouteille en verre de décoration, et l'assomme avec. Je sors de la baignoire, ma peau s'effrite.

mère - JE T'ATTRAPE T'ES MORTE SALLE PUTE !

J'essaye de sortir de la salle de bain mais elle me rattrape par les cheveux, elle me donne un coup de poing au visage, ma tête cogne contre la machine à laver.

mère - T'AS CRU J'ALLAIS TE LAISSER PARTIR COMME ÇA ? IL RESTE DEUX SEMAINES SALOPE ! DEUX SEMAINES ET CROIS MOI ÇA VA ÊTRE LES PIRES DE TA VIE ! dit -elle en me poussant vers le mur.

Elle sort de la salle de bain et prenant soin de ne pas oublier le coup de pied. Je reste vingt minutes à pleurer mon sort, ma douleur, je n'arrive plus a respirer, ma peau me brûle, elle colle contre mon pull. Je ne sais pas quoi faire, je décide de rentrer dans la baignoire mais avec de l'eau froide. La douleur est indescriptible. Je sors de la salle de bain, et personne n'est à la maison. Mon premier réflexe appelé l'ambulance, encore une fois.

Les infirmières m'ont fait un tas de soin, la peau de mon dos aura une cicatrice, mais le reste je dois simplement appliquer quotidiennement une crème.

Je décide de prendre les transports pour me changer les idées. J'attends à l'arrêt de bus. Je me fais sortir de mes pensées, par un klaxon ; Kader.

Kader - Monte.

J'obéis, m'installer avec difficulté. Il ne me demande même pas ce que je fais ici, ou ce qu'il m'est arrivé, ah oui pardon il s'en fou de moi.

Kader - Vas-y descends.

Je descends de sa voiture pour remonter chez moi, le cœur battant la chamade.
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