« the worst day of loving someone is the day that you loose them »
Il était tard, elle traînait sur la route, une bouteille à la main. Des larmes ruisselaient le long de ses joues, elle pleurait. De temps en temps, elle ouvrait sa bouche pour crier; elle criait un nom, son nom. Quelques fois, elle s'accroupissait sur le sol froid et jetait sa bouteille en verre. Et puis parmi les morceaux de verre cassé, elle se couchait au milieu de la grande route, fermait ses yeux rougit, mettait une main sur sa poitrine et chantonnait une douce mélodie. Ensuite, elle ouvrait ses yeux et regardait le ciel. Elle le regardait d'un regard vide, triste, douloureux et elle recommençait à pleurer toutes les larmes de son corps. Elle avait atrocement mal, sa poitrine était serrée. Un trou prenait place dans son cœur, elle souffrait. Et pourtant, elle le laissait rentrer; dans ses pensées, sa tête et elle le regrettait mais elle n'arrivait pas à le faire partir. Elle avait peur de ne plus pouvoir avancer, continuer. Elle aurait voulu qu'il soit là pour la prendre dans ses bras et la rassurer, mais il était partit rejoindre les étoiles. À chaque fois qu'elle repensait à la scène quand on lui avait apprit la nouvelle, elle suffoquait. Entre temps, un camion approchait rapidement, elle le voyait mais ne bougeait pas d'un poil. Elle était bien trop bouleversée, bien trop anéantie pour essayer. Le véhicule n'était plus qu'à quelques mètres, il allait l'écraser. Elle le savait, mais elle avait abandonné. Plus que trois mètres. Elle prenait une grande bouffée d'air, surement sa dernière. Plus que deux mètres. Elle fermait lentement ses yeux, prête à le rejoindre. Plus qu'un mètre. Elle souriait, elle l'aimait.
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Merci, Emilie.
