Le souffle coupé, il n'arrivait
plus bien à respirer.
À peine il marchait, à peine
il était essoufflé.
Il avait aussi du mal à manger.
À vrai dire, il n'avait plus
envie d'avaler.
C'était compréhensible, avec sa
toux interminable.
Avec ses douleurs abominables.
Et ses maux impitoyables.
Il portait une mine effroyable.
Toutes les deux heures, il n'arrêtait pas de cracher du sang.
Il semblait quasi mourant.
C'était comme si il était partit faire la guerre et qu'il était revenu perdant.
Il avait vraiment l'air souffrant.
Sans oublier qu'il avait mal
un peu partout.
Au point qu'il ne tenait plus debout.
Et puis aussi, il disait qu'il
voyait tout flou.
À croire qu'il devenait fou.
À la fin, il criait que sa poitrine lui faisait un mal de chien.
Se demandant pourquoi il
n'allait plus bien.
Alors qu'il n'était qu'un
simple lycéen.
Et d'un coup, bam, plus rien.
Et quelques secondes avant de partir.
Avant de s'endormir, de s'évanouir.
Juste avant de mourir.
Il murmura deux mots
avant de faiblir:
« maudites cigarettes »
