Il brûle, là-haut, rejette ce qu'il est, et détruit ce qu'il n'est pas. Il danse avec mille bras souples et brûlants, envoie son souffle fouler les milles poussières en suspend.
Son charme est incontestable, sa dangerosité aussi. Il est beau et il brille : un coup d'oeil et tu gémis tes yeux atteints, tes pupilles.
Il a beau attirer les foules au-dehors, on tient à ce qu'il s'éloigne. Il n'est pas méchant mais à t'en approcher, tu t'enflammes. Plus il te caresses, plus ta peau s'écaille, tu rougis mais ensuite, tu défailles.
Les traces que laissent ses mains sur ta peau te font râler, elles t'empêchent de dormir. Et tu le maudiras de t'avoir rendu brûlante, pour quand tu auras froid, le maudire de ne pas te réchauffer.
Et tu sais, que ses paumes te menacent, quand elles se posent sur tes joues, tes épaules, tes cuisses et tes hanches. Et quand il partira le soir en te laissant ces blessures, tu observeras les marques qu'à laissé son passage, et tu continueras à chanter les mésaventures, de ta rencontre avec le soleil, cet être lointain pourtant proche et touchant.
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Petite personnification de notre chère tête brûlé internationale...
