3 - L'enquête

37 1 0
                                    


Le lendemain matin, Harry se leva d'un bond. Il avait encore passé une excellente nuit ponctuée de doux pets au son gracieux et séduisant, et aujourd'hui, il était bien décidé à découvrir qui les produisait. Il fouilla dans sa valise et en sortit sa cape d'invisibilité. Puis il courut se loger dans les toilettes. Là, il revêtit sa cape et attendit. Il n'avait pas envie de déjeuner, ni d'aller en cours. Il fallait qu'il perce le mystère du charme de ces pets.


Il attendit quelques instants, et un garçon entra dans la pièce. C'était un Poufsouffle de première année, qui semblait visiblement très pressé. Harry ferma les yeux pour concentrer toute son attention sur son odorat, mais remarqua assez rapidement que ce n'était pas le profil odorant qu'il recherchait. Déçu, il se laissa glisser contre un mur et patienta jusqu'à ce que le garçon termine d'embaumer la salle.


Une heure... deux heures... trois heures... Harry passa la journée assis dans un coin des toilettes, le nez en éveil, à sentir les différentes odeurs qui venaient lui chatouiller les narines. Malheureusement, aucune ne correspondait à ses attentes. Il était dans les environs de vingt-trois heures lorsqu'il se découvrit de sa cape et retourna dans son dortoir, boudeur et dépité.


– Ça ne va pas ? s'inquiéta Ron.


– Je ne l'ai pas trouvé, répondit Harry en se donnant une claque sur la fesse droite.


Ron comprit par ce geste de quoi Harry lui parlait.


– Ah, c'est pour ça que tu n'étais pas en cours, déduit-il.


– Oui, et sécher ne m'a servi à rien.


– Tu étais dans quelles toilettes ?


– Bah, dans celles des garçons...


Soudain, le visage de Ron s'illumina.


– Tu n'as pas essayé celles des filles ? questionna le rouquin.


– Ron, tu es un génie.


– Je ne sais pas si je dois en être fier, mais je crois pouvoir dire que j'excelle dans le domaine de l'enquête sur les pets.


Dès l'aube, Harry sauta de son lit et attrapa sa cape d'invisibilité. Cette fois, il en était sûr, il allait enfin découvrir qui était le péteur qui l'accompagnait dans ses rêves. Arrivé devant la porte entrouverte des toilettes des filles, il jeta un coup d'œil à droite et à gauche pour vérifier que personne ne l'observait et enfila sa cape. Une fois le seuil franchis, il s'avança vers la fenêtre et s'installa sur le rebord. Puis il attendit.


Une heure... deux heures... trois heures... Harry passa la journée assis dans un coin des toilettes, le nez en éveil, à sentir les différentes odeurs qui venaient lui chatouiller les narines. Malheureusement, aucune ne correspondait à ses attentes. Il était dans les environs de vingt-trois heures lorsqu'il se découvrit de sa cape et retourna dans son dortoir, boudeur et dépité.


– Ça ne va pas ? s'inquiéta Ron.


– Je ne l'ai pas trouvé, répondit Harry en se donnant une claque sur la fesse gauche.


Ron comprit par ce geste de quoi Harry lui parlait.


– Ah, c'est pour ça que tu n'étais pas en cours, déduit-il.


– Oui, et sécher ne m'a servi à rien.


– Tu étais dans quelles toilettes ?


– Bah, dans celles des filles...


Soudain, le visage de Ron s'illumina.


– Tu n'as pas essayé celles des préfets ? questionna le rouquin.


– Ron, tu es un génie.

Trouduc : La séduction par l'odoratUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum