On t'a fait espérer comme au premier jour,
cette chance que tu ne tiendras jamais entre tes mains.
L'heure tourne, et c'est celle qui indique à, quel point tu y crois
à quel point tu t'attaches sans savoir que tout est déjà fini sans avoir commencé.
Viens à moi l'envie de crier et de poignarder cette chère amie la naïveté...
Car elle est l'auteur de mes mœurs,
elle est le démiurge de mon chagrin,
celle qui ne se soucie pas de ce cœur embrumé qui finira par être ruiné.
Ces sourires que tu n'as faits pour rien, la culpabilité, l'envie
Le bon vouloir, afin de charmer un oiseau qui migre en donnant ta douce mélodie que tu devais garder pour toi,
cela ne servait à rien.
L'ombre de tes pleurs, tout le monde s'en rincera les mains,
car les larmes d'une muse faible
car une muse que personne n'accepte n'est pas une muse mais seulement un rien.
Tout est pour tout, ne tombe pas dans ce gouffre, pensant que cela est ta faute,
c'est l'homme qui ne se préoccupe pas de tes sentiments,
Que tu serais prête à donner sans frontières, sans doute et avec fierté.
Mais ton homme, ton oiseau et même devrais-je le dire au pluriel,
Te laissait espérer afin de reluquer un autre oiseau car ils espéraient mieux,
Te laissant espérer et eux nageant dans la pitié et l'envie de luxure
Ils te garderont seulement pour chanter la ballade de l'espoir et de la naïveté.
Tes histoires ne seront que superficielles car un amour pur et naïf,
Qui en voudrait ?
Qui voudrait d'une relation platonique ?
Personne car tu n'es rien.
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Sans Filtres.
PoetryC'est comme un recueil de poésie mais sans les vers, les rimes, les alexandrins. Sans musicalité mais modestes car c'est ce que j'ai à offrir. Tout simplement. Ils ne sont pas aussi beaux que ceux de Baudelaire ni aussi ingénieux que ceux de Rimbaud...