J'arpente les vagues,
Tu sais, ce lieu dont on avait peur étant enfants.
Le froid s'accapare de mon corps.
Je vais au ralenti.
Comme une condamnation de l'univers.
Appréhendant l'état statique,
L'espoir qui émanait de mon être frêle,
A fini par totalement s'évaporer.
J'entends en boucle les bruits des vagues noires,
Aussi polluées que mon esprit,
Par les déchets d'autrui.
Coulant petit à petit
Dans cet univers assombri
Il en faudra du courage pour remonter à la surface.
Parfois, certains rayons viennent,
Réchauffer ce cœur peiné.
Dans cet amas de liquide glacé,
Volant parmi ces bulles célestes qui s'échappent de mon être,
Tout comme ces mots dont je n'avais jamais pensé.
Seule, tous les jours, dans cet océan devenu maintenant pourpre,
Sais-tu ce qu'il m'attend,
J'avais peur face à cet élément,
Prenant conscience que toutes ces peines venaient d'eux,
Ceux qui m'ont poussé à la mer,
Ne distinguant plus le pourpre du soleil à celui de mon océan,
J'ai cédé pour couler"
YOU ARE READING
Sans Filtres.
PoetryC'est comme un recueil de poésie mais sans les vers, les rimes, les alexandrins. Sans musicalité mais modestes car c'est ce que j'ai à offrir. Tout simplement. Ils ne sont pas aussi beaux que ceux de Baudelaire ni aussi ingénieux que ceux de Rimbaud...