Chapitre 8

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PDV Camilla

Assise sur le canapé, mon plateau sur mes genoux, je ne pouvais m'empêcher d'observer Mina qui lisait nerveusement le journal tout en me lançant des coups d'œil discrets toutes les secondes.
Décidée à comprendre ce qui se passait, je déposais mon plateau sur la table et avançais vers elle.

Mais elle eût un mouvement de recule et cacha le journal derrière son dos.

Moi : Donne-le moi.

Mina : Non, je peux pas.

Moi : Vraiment ? Il suffit juste que je sorte de l'appart pour me le payer directement. Alors stp donne-le moi Mina.

Elle le prit mais referma quand-même la page où elle s'était attardée, ce qui m'arracha un soupir d'agacement. Elle me le tendit et je le lui arrachais presque des mains.

Je le feuilletais rapidement en jetant des coups d'œil sur des sujets que je ne trouvais pas si intéressants que ça. Jusqu'à ce que j'arrive au milieu et que mon sang se glace dans mes veines. Ma bouche s'ouvrît d'elle-même et mon estomac se retourna. Je pris place pour essayer de calmer cette colère et angoisse qui montaient en moi.

Moi : Mais...c'est...c'est faux ~ murmurais-je.

Mina posa une main réconfortante sur la mienne en me souriant.

Mina : Oui, ma chérie. Nous savons toutes les deux que c'est faux et c'est ça le plus important.

Je n'en revenais pas de ce que je voyais. Je ne savais pas que les paparazzis de cette ville étaient aussi cinglés.

« Camilla Miller : La nouvelle conquête du jeune homme d'affaires Marcos Williams. »

Tel était écrit en grand sur la page. Il y avait de photos de nous prises hier dans le restaurant. On le voyait me faire une bise et moi de même.
Bien que c'était juste des bisous polis, les journalistes en faisaient tout un cran dans leurs commentaires.

Imaginer une seule minute que tout le monde pense que je sois la petite amie de ce coureur de jupon me mettait tout simplement hors de moi.

Mina : Calme-toi Cami, tu deviens pâle.

Moi : Comment me calmer avec une telle rumeur sur moi ? Je n'aurai jamais dû partir, jamais.

Je jetais le journal par terre avant de me réfugier dans ma chambre.
Marcos lui de son côté, devrait être satisfait de cette rumeur, pensais-je.
Je savais que de centaines de filles auraient tout donné pour sortir avec Marcos et être ainsi affichées dans la presse. Mais moi, non.

Je m'approchais de ma fenêtre vitrée et l'ouvris afin d'aérer la pièce. Mais à peine avais-je ouvert que j'aperçus un photographe au rée de chaussée, son appareil photo en main, prêt à tirer.
Je refermais aussitôt la fenêtre et le flash frappa en retard à mon plus grand soulagement.

Je rentrais au salon paniquée, je n'arrivais pas à croire que l'appartement était surveillé.

Moi : Mina, les paparazzis sont là, fais quelque chose stp.

Mina : Quoi ? T'es sérieuse ?

Moi : Oui, j'en ai vu un. Fais-les partir stp.

Mina : T'inquiète pas, je vais m'en charger.

Elle alla dans sa chambre alors que je l'attendais sagement de ma chambre. J'avais tout sauf besoin d'un groupe de cinglés pour me suivre partout et n'importe comment.

Mina revint quelques minutes plus tard, changée et les cheveux brossés.

Mina : Je vais leur dire que cette rumeur est fausse, qu'il n'y a rien entre toi et ce gars. Et que s'ils ne dégagent pas d'ici, je les poursuivrai pour harcèlement.

Mon BodyguardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant