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En ce jour sombre semblable aux jours précédents elle tente encore une fois de me faire avaler ces médicaments

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En ce jour sombre semblable aux jours précédents elle tente encore une fois de me faire avaler ces médicaments. Elle commence réellement à m'les péter avec cette habitude de rentrer dans cette chambre en refermant doucement la porte comme si elle ne voulait pas me brusquer et en me demandant d'une voix presque douce d'avaler ses pillules alors qu'elle sait que je ne le ferais pas aussi facilement. Cette manière docile d'essayer de me parler comme si j'étais une gosse de 6 piges me tape sur le système.
Et encore une fois je fait une crise, mes gestes ne se contrôlent plus. Je les voit apparaître dans un coin d'la pièce et disparaître immédiatement.

« VA TFAIRE FOUTRE AVEC TES PUTAINS D'MÉDICAMENTS ! »
je crie, j'maffole, me tire les cheveux à m'en arracher quelques mèches.

Une, deux, trois, larmes, un torrent longe le long de mes joues creuses.
Puis ils débarquent encore comme s'ils s'y attendaient déjà et m'injectent de nouveau cette dose qui est pour moi en réalité de la drogue. Cette putain de dose qui n'est que le fruit de leur satisfaction et le fruit de mes tourments.

J'me calme petit à petit, m'apaise en douceur en pensant à leur sourires. Ils sortent de la pièce, fièrent d'avoir pu calmer une de mes nombreuses crises, mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que j'deviens encore plus folle.

De l'intérieur.

Ma vue se floute.
Mon esprit se vide de toutes émotions nuisibles à mon état puis je voyage dans mes souffrances.

Quelle sera la destination cette fois-ci ?


- flashback -

J'apparaît au millieu d'une scène, et je la reconnaît immédiatement. Les larmes n'attendent pas mon signal pour s'évader et je ne sais même plus si elles sont réels, mais je sais que la douleur est bien présente et qu'elle menace presque de sortir de mon âme afin de me transpercer à nouveau.
Je sais que je ne le reverrait jamais. Mon seul et unique grand amour.

Je souffre en voyant cela, en voyant son regard sombre mais luisant car je sais que c'est là que tout à commencé, lorsque je l'ai bousculé.

Et je devrait surement sourire en observant cette scène, la nostalgie devrait me rendre heureuse presque euphorique et faire resurgir de beaux souvenirs de nos meilleurs instants, mais je n'y arrive pas. Mon cœur se déchire millimètre par millimètre à cette vue. Je sais qu'il ne sera plus jamais là, plus là, plus là.

Ils ne me voient pas, mais moi je les voit comme si j'était un fantôme, mais ce n'est pas l'cas.

Suis-je morte ? Ou suis-je juste endormie ?

Je connait la réponse à ces questions mais j'ai cette peur constante d'être bloquée dans mes souvenirs, dans mes souffrances.

Sa bouffe tombe juste à l'endroit où je me tiens.

- Excuse.
- Excuse ?! EXCUSE ?! PUTAIN, C'EST UN GREC, J'EN AI RIEN À FOUTRE DE TES EXCUSES, marmonne, bouffone.
- Ok, tu vas commencer par te calmer j'ai pas une pancarte « salope » sur le front donc parle autrement. J'me suis excusé donc détend bien ton string, tu crois faire 2 mètres, avoir deux petits bijoux dans ton calbart et pouvoir faire le mec nerveux avec moi en essayant d'me faire peur, pour un GREC, mais je suis clairement pas ta chienne, hijo de puta, finit mon double dans un souffle qu'il n'a surement pas entendu.

Je me voit ensuite partir en furie, sans même me retourner, le laissant seul et ahurie de la manière dont je lui ai balancé ces mots durs et tranchants.

Je me rappelle vaguement avoir été en colère ce jour-là, je ne sais plus pour quelles raisons.
Mes souvenirs se brouillent, s'effacent, laissant un trou béant ef obscure prendre place petit à petit.

Cet homme, cet homme se trouvant juste en face de moi, était ma vie, ma raison de respirer, mon oxygène, celui qui me gardait à la surface dans nimporte qu'elle situation où j'ai pu être dévasté. Jamais je n'aurait imaginé ne serait-ce qu'une seule fois q'un jour quelqu'un, puisse illuminer ma vie, mais il l'a fait, il a détruit cette bulle qui m'entourait pour en construire une nouvelle.

La nôtre.

Je l'aimait, je l'aime. Aimait.

Mon amour pour lui était si grand, et je continuerait à l'aimer éternellement car l'amour que je lui offrait était sans limite. J'aurait pû décrocher la Lune pour lui, j'aurait pû gravir toutes les montagnes, surpasser tout les obstacles qui auraient pû se mettre en travers de nos chemins. Tout ces actes ne sont qu'un quart de c'que j'aurait pû faire, parce que mine de rien, il est le seul ayant anéantis ma souffrance.

Il m'en a fait voir de toutes les couleurs, mais je l'aimait, je l'aime. Aimait.

Puis il est partit.

Plus là, plus là.

- retour à la réalité -

J'me réveille en sursaut.
Je suffoque et j'ai l'impression de manquer d'air et qu'il n'y ait plus d'oxygène dans cette pièce.
C'était trop intense, le revoir devant moi et sa mort et celle de mes enfants me reviennent à l'esprit, me torture psychologiquement.

Je crie ma peine, je pleure ma haine à ce monde cruel.

Voici mes nuits. Voici ma souffrance.


Neïa, âme souffrante
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Neïa, âme souffranteTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon