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- flashback -

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- flashback -

Encore cette putain de dose. N'arrêterons-ils donc jamais ?
Où suis-..
Non pas ça, je vous en supplie, pas eux, pas ça, pas ce souvenir.
Je ferme les yeux, j'me bouche les oreilles, je crie, je ne veut rien entendre.
Rien voir, rien entendre.

Mais les cris raisonnent ainsi que les pleures. Recroquevillée dans un coin d'la pièce, je suis impuissante et spectatrice de cette scène meurtrière.

Encore.
J'ai mal. Je veux sortir, je veut me réveiller, je veut partir, je veut mourir.
J'ai mal. Ma tension s'accélère.
Ils crient, ils appellent à l'aide. Je pleure tellement que ma vue se brouille.
Mais j'entend. Je reconnaît.

« - Tue moi à leur place s'il te plaît, je t'en supplie, je t'en supplie, » ils sont en face d'elle, de moi,
attachés à genou, pleurant, même lui pleure, mais ce n'est pas sa mort futur qui rend ses larmes si bouleversantes, si sincères, c'est ma tristesse et la leur qui lui fait autant de peine, nos tristesses.

Je me voit attachée, ligotée, m'empêchant de bouger, seule ma bouche peut les sauver et les sortir de là pourtant rien de ce que j'ai pu dire ne les a sauvé. Et mon cœur se détruit une nouvelle, cette boule au ventre réapparaît, les mêmes sentiments refont surface.
Elle le supplie encore et encore, mais il ne veut rien savoir, rien entendre.

« - C'est hors de question princesse, tu vas bien observer, ils vont payer, il va payé, il a voulu me provoquer, C'EST MOI QUI DÉCIDE ICI T'AS COMPRIS ?!
On ne provoque pas le boss, en réalité il était plus fou que moi à l'heure actuelle.
Il m'a trahis, se répétait-il.
Moi je voulait juste être heureux, moi, moi j'voulait juste ton bonheur, ma belle, il m'a trahis. »
Je le voit caresser ma joue, à la vue de ce contact je tremble. Ses mains froides, presque glaciales, me reviennent encore à l'esprit, j'en tremble.
- Touche la encore une fois et j'te monte en l'air toi et ta descendance, DÉTACHE MOI SI T'AS DES COUILLES ! Il se déchaîne, il cri à s'en mordre les doigts, à en perdre la voix, il cri avec rage.
- TA GUEULE ! Alors qui crève en premier ?  lui balance t'il en se remettant face à elle un sourire provocateur aux lèvres, comme si elle allait choisir. Il sait qu'elle ne va pas le faire, il le sait, il l'a torture psychologiquement.

Il m'a torturé psychologiquement. Il m'a fait souffrir sans même me frôler.

- S'il te plaît, ses larmes ne finissent pas de s'étendre sur son visage meurtrie par la souffrance. S'il te plaît.
- D'accord, les enfants d'abord ? » D'un coup sans regret, d'une main. Deux tires. Mes enfants.
Elle crie, je crie.

Encore une fois, je souffre.

Leur corps tombent sur le sol brusquement.
Mes bébés, mes vies, mes amours, si je pouvait, si je pouvait juste une fois les prendre une dernière fois dans mes bras, leur chanter une dernière berceuse, les embrasser une dernière fois, pour qu'ils ne m'oublient jamais, pour qu'ils n'oublient jamais l'amour que je leur ai apporté, pour qu'ils n'oublient jamais à quel point je les ai aimés.
Je crit ma peine, ma haine envers lui, je sais qu'il ne m'entend pas. Mais je crie de toute mes forces.

Lui ne réagit même plus. Lui est abattu. Lui ne comprend plus.

- Et le meilleur pour la fin. Il tire entre ses deux yeux et une balle dans le cœur sans hésitation.
Deux balles.
Ça fait deux.
Quatre.
- « NAAAAAAAAAN. » je me déchaîne, j'deviens folle, dingue, incontrôlable. Je me voit pleurer, suffoquer. Il la laisse seule.
Seule dans cette pièce, sombre, sombre, qui s'associe désormais à son âme. En réalité, ils sont quatre, mais elle est seule désormais.
Les corps, les corps de ma famille étalés sur le sol.
Mon cœur tombe, s'écrase, revit, brûle, retombe, chute, meurt.
Une souffrance interminable. Ma souffrance interminable.

- retour dans le présent -

Je n'arrive plus à respirer. Mon cœur s'arrête, la crise de trop. La dose de trop. Le voyage de trop. Les images de trop. Ils m'ont rendu folle, puis m'ont tués.

Mes souvenirs. Mes souffrances.

Je m'apelle Neïa, Neïa Arteaga,
Et je suis morte. Morte de souffrance, peine, folie.

« Elle était si belle,
Elle se nommait Neïa, Neïa Arteaga,
Jeune femme remplis de souffrance,
Jeune femme à l'âme souffrante. »

                        

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Fin 🌹

Neïa, âme souffranteWhere stories live. Discover now