Coup de foudre à la mosquée

Partie 26 - La patience est la clé du paradis

La Patience est la clé du paradis

******************************************

Tugba : Tu as peut-être attrapé une gastro à la crèche !?

Moi : Mmh c'est possible

Je ne voulais pas leur dire enfin pas maintenant.

Chainez : Rentrez, tu vas te reposer

Moi : huum on va rester encore un peu

Chainez : Tu es sure !??

Moi : Oui ne t'inquiète pas.

Nous sommes retournées manger, moi je n'avais pas trop faim mais je me suis forcée pour ne pas inquiéter ma mère. Après le repas c'était l'heure de la prière, nous avons prié puis on a bu du thé. Je me suis assise à côté de Mohammed et j'ai posé ma tête sur ses genoux et lui me caressait les cheveux. J'ai toujours été très proche de mon frère, on sortait souvent ensemble, il m'emmenait partout avec lui ... D'ailleurs c'est moi qui ai rencontré Tugba la première. On a de suite bien accroché malgré notre différence d'âge. Je suis aussi très proche d'elle je la considère vraiment comme ma sœur. Sarah est rentrée et m'a sauté dessus. Elle m'a annoncé que Houcine venait la khtob la semaine prochaine. J'étais trop contente, enfin un peu de bonheur.

Moi : Momo je peux prendre les petits ce soir !?

Mohammed : Si tu veux oukhty mais ils n'ont pas leurs affaires.

Moi : Pas grave je passerai les prendre chez toi parce que j'ai un rendez-vous avec Nasser à 17h je passe après In Sha Allah.

Mohammed : Pas de problème hbiba.

Moi : Chainez je prends Aicha ce soir

Yassin : Pas de problème

Mohammed : Mdrrr tu veux te débarrasser de ta fille ce soir toi

Yassin : Tu as tout compris khoya ça fait longtemps en plus que j'ai pas eu ma femme pour moi tout seul

Nasser : Hacheum chouiya akhy.

Chainez : tais-toi arrête tes bêtises Yassin.

Moi : Abdel Jalil vient voir tata mon bébé.

Abdel Jalil : Oui tata

Moi : Tu veux dormir chez tata ce soir !?

Abdel Jalil : Oui, oui, oui tata. Papa je peux, je peux.

Moi : Mdrrr

Mohammed : Oui tu peux bonhomme.

Moi : Je viens vous chercher tout à l'heure avec Seda, Yasmina et Aisha

Abdel Jalil : Trop bien.

Nasser : Bon Farah on y va omri

Moi : Hmm oui

Je ne voulais pas trop mais je n'ai pas le choix, je fais un bisou à Yemma et Baba et leur dit que je passerai demain In Sha Allah.

Nous sommes descendus direction la voiture pour aller à l'hôpital pour le moment que je redoute le plus ...

Voilà. Nous sommes en route pour aller à l'hôpital. Cet endroit que je crains le plus à cet instant de ma vie. On y va pour donner fin à la vie de notre enfant. Elle est tellement dégueulasse cette pensée pour moi. Si ma vie n'en dépendait pas je l'aurai gardé auprès de moi mon bébé.

C'était silence radio dans la voiture. On réfléchissait tous les deux à la même chose sans doute.

Ma famille n'est pas au courant de cette opération, à part mon oncle. Je ne voulais les inquiéter une fois de plus avec mes problèmes. Ils en ont déjà assez souffert. Surtout mes parents. Je voyais la tristesse qu'ils éprouvaient dans leur regard quand j'étais malade et ça me tuait.