Là est la fin. Le pire, le moche, le dégueulasse, arrive après. Mais il ne faut rien oublier des jolies heures. Des nuits, du corps à corps, des mots qu'ils s'écrivaient, des choses que seul l'amour donne envie de faire. Les chagrins sont forts mais ils n'effacent pas les beaux souvenirs. C'est interdit. Et Claude aujourd'hui soutient qu'elle l'a aimé du plus profond de son petit corps, et qu'elle ne regrette rien. Il a été un moment de sa vie, elle ne pourra jamais supprimer cela. Et pendant longtemps ça l'a impactée, lui a donné des chiales, le cœur détruit, sali. Même encore aujourd'hui. Alors laissez-moi conter la suite, parce qu'il le faut, écrire la douleur, se reconnaître dedans. Mais les couleurs malgré le temps restent toujours vivantes, vieillies, s'encrassent. Ne pensez pas que Claude n'a connu que du noir dans cette histoire, elle a été heureuse comme jamais elle ne l'a été. Il sera toujours là dans son cœur, terrible et en désordre.
